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Pop Culture 2025 : Beyoncé cowgirl, IA chante Drake, Zendaya en Yakuza & le reste que t’as loupé


Bon. On va pas se mentir.

Entre le retour au taf en janvier, les “bonnes résolutions” abandonnées le 8, et les scrolls TikTok entre deux crises existentielles, vous avez probablement loupé la moitié des trucs pop culture qu’il fallait voir, écouter ou snober pour rester dans le game.


Et c’est là que j’interviens, armée de mon cappuccino, de mon croissant encore tiède, et d’un petit condensé pas piqué des hannetons de ce que les trois premiers mois de 2025 nous ont balancé à la figure — parfois avec élégance, parfois comme un lancer de chaussure à la cérémonie des Oscars.


  • Du cinéma qui renoue avec la salle obscure — oui, oui, les gens se lèvent encore pour aller au cinéma.

  • Des séries qui mettent des claques culturelles à la planète entière.Des remises de prix où Beyoncé gagne… un Grammy country.Des fashion weeks transformées en LAN party.

  • Des TikToks qui ressuscitent les Cranberries, pendant qu’Instagram se prend pour un journal intime.


Et bien sûr, l’IA, omniprésente, omnisciente, omnigrinçante. Bref, asseyez-vous, sortez vos écouteurs vintage ou vos implants auditifs bluetooth — je ne juge pas — et bienvenue dans ce nouvel épisode de Cappuccino & Croissant, votre dose pop culture à la fois croustillante, éclairante, et légèrement overcaféinée.


🎬 CINÉMA : “Oscars, Minecraft et autres petits séismes sur grand écran”


Alors déjà, oui : le cinéma est vivant. Contre toute attente, malgré les IA qui écrivent des scripts en 3 secondes, les plateformes qui balancent des films comme des muffins dans une salle de brunch, et notre capacité collective à ne plus tenir assis plus de 12 minutes sans checker nos notifs… les gens sont retournés dans les salles. Volontairement. Et même parfois sans popcorn. Oui, madame.


Et honnêtement ? Ça valait le coup. Parce que ce début 2025, il a été cinématiquement juteux. Avec des récompenses qui ont claqué, des surprises au box-office, et des trends qui font exploser les frontières entre la salle obscure et… votre feed TikTok.


🏆 Oscars, Golden Globes & le come-back du cinéma d’auteur


On commence avec les Golden Globes début janvier. Ah, les Golden Globes… cette cérémonie où Hollywood boit du champagne en essayant de faire genre qu’ils ne sont pas stressés par les critiques sur Twitter. Cette année, le film Emilia Pérez de Jacques Audiard a mis tout le monde d’accord : 4 prix, dont meilleur film comédie musicale, et une Zoe Saldaña en état de grâce, récompensée pour son second rôle. Oui, Gamora chante maintenant. Et elle le fait bien.


À côté, The Brutalist, ce film arty sur l’architecture et les âmes fracturées (vous voyez le genre), a remporté le meilleur film dramatique, et Adrien Brody, notre roi du regard intense et des costumes en velours, a empoché le prix du meilleur acteur.


Mais le feu d’artifice, c’était surtout aux Oscars, début mars. Là, on a eu une masterclass inattendue : Anora, un petit bijou indépendant signé Sean Baker, a raflé la mise avec 5 statuettes, dont meilleur film, meilleure réalisation, meilleure actrice pour la lumineuse Mikey Madison, et même le montage. Bref, c’est pas juste un film, c’est une démonstration.


Adrien Brody a refait le coup en gagnant aussi l’Oscar du meilleur acteur, ce qui fait de lui l’homme le plus tranquille de la planète pendant au moins 48h — avant que son speech ne soit décortiqué sur X et parodié sur TikTok avec des casquettes de cowboy et des remix ASMR.


Côté France, cocorico : Emilia Pérez a aussi cartonné aux Césars, avec 7 prix, dont celui de meilleur film. Et pas un seul incident à la cérémonie cette fois, ce qui, pour les Césars, relève presque du miracle.


💣 Le box-office explose… grâce à Minecraft (oui, vraiment)


Et pendant que l’Académie applaudissait très lentement des films indépendants en robes Dior, le box-office mondial, lui, explosait… grâce à des pixels.


Oui, on parle bien de Minecraft: The Movie. Tu penses que c’est une blague ? Le film a littéralement défoncé tous les scores début avril, avec 313 millions de dollars pour son week-end d’ouverture. Un record. Un film basé sur un jeu où tu passes ta vie à casser des cubes a rapporté plus que certains Marvel récents.


Et le pire ? C’était pas si nul. Le film, mix d’humour méta, d’action et de références très très nerd, a fait rire les gosses, pleurer les darons nostalgiques, et exploser TikTok avec des memes à base de Creepers en costard. Le marketing ? Un chef-d'œuvre. Avec une campagne virale où Jason Momoa, qui prête sa voix au héros, apparaissait IRL dans un décor en blocs pour des interviews WTF.


🧧 La Chine répond : 1,3 milliard de dollars en une semaine


Pendant ce temps, en Chine, c’était pas Minecraft qui faisait trembler les murs, mais le Nouvel An lunaire. Les films locaux ont cartonné comme jamais : Nezha 2 en tête, suivi de plusieurs comédies et drames historiques boostés par une envie massive de sortir en famille. Résultat ? Un box-office chinois à 1,3 milliard de dollars en une seule semaine. C’est le genre de chiffre qui donne envie aux studios US d’ajouter des dragons à n’importe quel scénario.


🎥 Festivals : du Sundance engagé à Berlin ultra-politique


Côté festivals, le début d’année a été généreux en cinéma indépendant qui fait réfléchir, pleurer, ou les deux.


Au Sundance Film Festival, c’est le film Atropia, un ovni expérimental signé Hailey Gates, qui a remporté le Grand Prix du Jury. Spoiler : il n’y a pas de fin. Mais c’est très beau. Très lent. Très Instagrammable.


À Berlin, le grand gagnant c’était Dreams (Sex Love), un film norvégien hyper réaliste sur la solitude moderne. L’Ours d’or lui a été remis en mode “vous n’êtes pas prêt pour cette douceur scandinave qui va vous pulvériser le cœur”. Et comme toujours, la Berlinale a saupoudré son palmarès de films brésiliens et argentins qui nous rappellent que l’Amérique latine maîtrise toujours l’art du chaos poétique.


🍿 En bref : la salle reprend ses droits


Alors oui, on aurait pu croire que le cinéma allait finir comme les DVD vierges : rangé dans un tiroir, oublié, puis vendu par lot sur Vinted. Mais non.


Entre les films qui osent (Anora), ceux qui explosent (Minecraft), et ceux qui inspirent (Emilia Pérez), le 7e art est en mode survie ultra stylée. Et les spectateurs suivent. Le public revient. Et pas juste pour voir le post-générique.


Donc si vous n’avez rien vu depuis Barbie, c’est peut-être le moment d’arrêter de mater des vidéos “un film résumé en 3 minutes” sur YouTube, et de retourner dans une salle obscure. Parce que cette année, le cinéma a décidé de ne pas mourir. Il a décidé de faire du bruit.


📺 SÉRIES : “Samouraïs, mini-séries, et plateformes en pleine crise d'identité”


Bon. Parlons télé.Ou plutôt, parlons séries, parce qu’en 2025, la “télé” c’est ce truc flou qu’on regarde à moitié pendant qu’on fait défiler ses mails ou qu’on cuisine un curry doudou. Mais les séries, elles, continuent de gouverner nos soirées, nos discussions de machine à café, et nos insomnies “allez juste un épisode de plus”.


Et ce début d’année ? Franchement solide. Moins de quantité, plus de qualité. Plus de diversité, moins de copier-coller de franchises rincées (enfin, presque). Bref, si vous avez raté le coche, installez-vous, j’ai fait le tri entre les bijoux, les bides et les binge-watches indispensables.


🥷 Shōgun, ou comment une série FX a décapité tout le monde au classement


Commençons par le katana dans le plat de spaghettis : Shōgun.

Adaptée du roman culte de James Clavell (vous savez, ce pavé de 1200 pages que personne n’a vraiment lu mais que tout le monde possède pour “la déco”), cette série a été le coup de sabre de ce début d’année.


Déjà, c’est beau. Visuellement, c’est un poème en 4K. Et en plus, c’est intelligent. Une narration en trois langues, des enjeux politiques dignes de Game of Thrones sans les dragons gênants, et un casting japonais impeccable : Hiroyuki Sanada, Anna Sawai... des légendes, des révélations, et aucun white savior à l’horizon. FX et Disney+ ont signé un chef-d’œuvre, rien que ça.


Résultat ? Pluie de prix aux Golden Globes, au SAG, et même les critiques les plus blasés ont applaudi. Si t’as encore pas lancé le pilote, tu rates une série qui coche toutes les cases : historique, esthétique, épique. C’est du prestige TV avec des sabres et du sake. What else ?


🏆 Awards : l’année de la mini-série qui fait mal


Mais Shōgun n’était pas seul à briller dans la lumière bleutée des écrans. Les SAG Awards, diffusés pour la première fois EN DIRECT sur Netflix (on y reviendra), ont aussi consacré la mini-série comme l’arme fatale du streaming moderne.


Mention spéciale à Baby Reindeer, cette série britannique basée sur le vécu de son créateur. Ambiance : stalkers, trauma et thérapie gratuite pour tout le monde. Jessica Gunning, dans le rôle de la harceleuse glaçante, a explosé l’écran et les réseaux. C’est simple : on a tous googlé “elle existe vraiment ?” après le 3e épisode.


Autre nom qui revient partout : Jean Smart, toujours aussi hilarante et crue dans Hacks (HBO Max), qui continue d’étriller l’univers du stand-up avec des punchlines plus affûtées qu’un TikTok d’Elsa Majimbo. Elle a empoché le Golden Globe et le SAG comme si de rien n’était. Tranquille.


📉 Netflix, Prime & Co : moins de séries, mais plus de drama (en coulisses)


En parallèle, dans les coulisses du streaming, la tension monte. Après les grèves scénaristes et acteurs de 2023, les plateformes réajustent leur tir. On passe du “plus c’est long, plus c’est bon” à “moins c’est mieux (en théorie)”.


Netflix, par exemple, a annoncé une stratégie “qualité avant quantité”. Traduction : “on va annuler la moitié de vos séries préférées, mais c’est pour votre bien”. Sauf qu’on a vu passer beaucoup de fins abruptes ce trimestre. Shadow & Bone ? Éjecté. 1899 ? On n’en parle même plus. En revanche, la série Overclock (produite par les frères Russo) est arrivée en mars : une mini-série d’action techno qui assume ses excès visuels et ses dialogues taillés à la truelle. Clairement pas une révolution, mais ça se binge en 48h, donc validé.


Du côté d’Amazon Prime, ils ont mis la main sur le catalogue complet de la MGM. Résultat : des vieux James Bond, du classique à gogo, et un positionnement un peu flou. La seule vraie claque côté original, c’était le retour de The Boys, en teasing lourd de sa prochaine saison avec une mini-série centrée sur Homelander façon documentaire propagande. Effrayant et hilarant.


Et pendant ce temps, Disney+ continue de biberonner la galaxie Star Wars avec une régularité d’usine à cookies : en février, on a eu droit à Knights of the Old Republic, première série live-action inspirée du jeu vidéo culte. Ambiance Jedi perdus, combats au sabre, et plans cinématographiques à souhait. Bon, c’est pas Andor, mais ça tient bien la route pour les fans.


📱 Séries & réseaux : l’ère de la promo-mème et du micro-format


Un autre phénomène marquant en 2025 : la fusion totale entre série et réseau social.

Exemple ? Après chaque épisode de Koh-Lanta, TF1 propose désormais un after TikTok exclusif, où les candidats réagissent en live avec des filtres ridicules et des punchlines virales. Le tout sponsorisé par des marques de gourdes et de répulsif à moustiques. C’est absurde. Et c’est génial.


Et puis, certaines séries deviennent virales… pour de mauvaises raisons. En janvier, un extrait de Emily in Paris – saison 5 a été détourné sur X pour moquer les dialogues “générés par IA sur une soirée vin rouge”. Résultat : la scène est devenue un mème international… et les audiences ont grimpé de 20 % la semaine suivante. Voilà. On n’a plus besoin de scénario, juste de cringe et d’algorithme.


📊 La méta-tendance : les spectateurs veulent souffrir. Mais joliment.


Ce début d’année confirme une chose : on aime toujours les récits qui font mal, mais avec un bon ratio esthétique/trauma.


Que ce soit une guerre féodale au Japon, un stand-up grinçant à Las Vegas, ou une harceleuse attachante dans la banlieue londonienne, les séries qui marquent sont celles qui font vibrer — émotionnellement, socialement, ou cérébralement.

Et face à l’overdose de contenus, les plateformes commencent à comprendre : ce n’est plus une question de nombre, mais de résonance.


🎤 En résumé :

  • Shōgun a planté le drapeau du prestige.

  • Les mini-séries vraies ou presque dominent les remises de prix.

  • Les grandes plateformes revoient leur copie, parfois en mode panique.

  • Et le public, lui ? Il veut souffrir. Mais joliment, et avec des sous-titres.


Donc si vous cherchez une série à lancer : prenez-en une courte, intense, avec un plan fixe sur des yeux humides et une musique minimaliste.C’est le nouveau binge chic.


🎵 MUSIQUE : “Beyoncé en cowgirl, Gaga en prêtresse, et TikTok en DJ principal”


2025 a peut-être commencé dans le froid et les impôts à payer, mais niveau musique, c’était torride. Et un peu schizophrène aussi, soyons honnêtes : entre country queer, mashups viraux de voix d’IA, et nostalgie déguisée en modernité, l’industrie musicale du premier trimestre nous a proposé un cocktail aussi déstabilisant que délicieux. Genre mojito + pastis, mais version Dolby Atmos.


On parle de Grammy Awards flamboyants, de retours inespérés, de festivals en feu et de TikTok qui ressuscite les morts (musicalement parlant… quoique). Attache ta ceinture, on va remixer ce trimestre comme une DJ de Berlin sous amphét’.


🏆 Beyoncé country, Kendrick militant, et les Grammys sous LSD créatif


Le 2 février, les Grammy Awards ont littéralement redéfini le terme “polyvalence”. Le moment où Beyoncé, queen de la pop/R&B, a gagné un Grammy country ? Historique. Son album Cowboy Carter a secoué Nashville comme un lasso dans un salon de coiffure. C’est osé, c’est politique, c’est western — mais avec du gloss et des vibes militantes.

La track “Texas Hold ’Em” ? Un hymne. Classé country, certifié TikTok, remixé 14 fois en 2 jours. Et oui, même les mecs qui n’écoutent que du rap ont fini par le fredonner sous la douche. Cette chanson, c’est la preuve que Beyoncé peut tout faire, même dompter une industrie qui l’a snobée pendant des années.


Pendant ce temps, Kendrick Lamar a lâché l’uppercut de la soirée : “Not Like Us” a remporté chanson et enregistrement de l’année. Oui, les deux. Parce que parfois, quand t’es bon, faut que tout le monde s’en souvienne. Ce titre, c’est de la rage raffinée, de la critique sociale en 808, un missile dans le silence gêné des élites. Et ça tape. Fort.


Dans les autres surprises : Chappell Roan, la nouvelle sirène queer-pop, a remporté Best New Artist, grâce à un univers aussi extravagant que sincère — genre robe à plumes, mascara qui coule et choré dans des toilettes de club. Le grand chelem de Charli XCX dans les catégories électro avec Brat a confirmé que la dance-pop est toujours vivante (et glitchée). Et enfin, émotion vintage : les Beatles ont gagné meilleure performance rock avec “Now and Then”, un morceau réassemblé à partir d’archives vocales et d’IA. Oui, les Beatles ont sorti un tube en 2025, et non, on n’est pas dans un épisode de Black Mirror (enfin presque).


🎤 Performances live : Gaga, Shakira et le retour du grand spectacle


Côté scène, les performances des Grammys ont été un condensé de tout ce que la musique fait de mieux : too much et transcendante.


Shakira est remontée sur scène en mode volcan colombien. À 47 ans, elle a prouvé que les hanches ne mentent toujours pas, même après trois enfants et deux ex-futurs-maris. Son medley ? Une masterclass de sensualité maîtrisée, avec un clin d’œil à ses racines arabes et latines. Et une réplique piquante entre deux couplets : “This one’s for the accountants of Spotify.” Légende.


Lady Gaga, elle, a transformé Coachella en messe. En avril, elle a débarqué en tête d’affiche, façon prêtresse cybernétique. Robe holographique, piano en feu (littéralement), et un final a capella qui a fait pleurer les mecs tatoués au fond du public. Bonus : elle a glissé une reprise de “Space Oddity” de Bowie, en version trap-psyché. Oui, ça existe maintenant.


📈 TikTok remix tout, même les morts


Pendant ce temps, TikTok continuait de jouer à Dieu dans l’industrie musicale.

Tu pensais que “Zombie” des Cranberries allait gentiment dormir au fond d’un CD de 1994 ? Eh bien non. Un remix accéléré, une choré poignante postée par une danseuse ukrainienne, et BAM : la chanson remonte dans le top 50 Spotify monde. Les ados ne savent toujours pas que ça parle de guerre, mais ils connaissent chaque mot du refrain.


Ce genre de phénomène a même un nom maintenant : songflation. Vieilles chansons, revampées en versions pitchées ou hyper-pop, qui deviennent des tubes à retardement. Résultat ? Les maisons de disque ressortent des catalogues comme des friperies : “Vous aimez ce vieux jean ? Tenez, version micro-dos avec surpiqûre vocodée !”


Et parfois, ça va plus loin : des IA génèrent carrément des duos fake. Le “feat” Drake x Michael Jackson qui a fait trembler YouTube ? Totalement faux. Mais bluffant. Et ça cartonne. Grimes, elle, a embrassé le chaos en lançant un concours mondial d’IA vocales à son effigie. Prix : de la thune. Et de l’attention. Beaucoup d’attention.


🌍 Festivals & tournées : old school meets new school


Côté tournée, Coldplay a lancé son Music of the Spheres 2.0 par un concert caritatif géant à Cape Town. Écran géant, drones, bracelets lumineux… un show “éco-friendly” mais pas vraiment discret. C’était beau, un peu larmoyant, très Coldplay.


Taylor Swift, elle, a pris tout le monde à contrepied : après ses méga-stades, elle annonce une série de mini-concerts acoustiques dans des théâtres. Places arrachées, hystérie générale, et retour du “silence dans la salle SVP”. C’est du Swift unplugged à l’ancienne, et ça marche.


Et puis bien sûr, il y a eu Coachella :

  • Green Day a rejoué Dookie en intégralité. Nostalgie puissance mille.

  • Travis Scott a fait exploser la scène avec un décor mi-désert, mi-métavers.

  • Et XG, le girl group nippo-coréen, a mis tout le monde d’accord avec une choré robotique parfaite et une vibe entre Sailor Moon et Skrillex.


🎶 En résumé :

  • Beyoncé fait de la country, et c’est pas une blague.

  • Les Beatles gagnent un Grammy posthume en 2025.

  • TikTok devient une machine à tubes rétroactifs.

  • Et l’IA joue les producteurs de l’ombre.


La musique en ce début 2025 ?  C’est une machine à secouer, à pleurer, à danser, à râler. Et franchement ? On signe pour un deuxième round.


📺 TÉLÉ & ÉVÉNEMENTS :


Bon. On va parler de la télé, cette chose étrange que beaucoup considèrent comme morte, mais qui continue d’exister… un peu comme les CD, ou les gens qui mettent encore des likes sur Facebook.


Sauf que surprise : la télévision — version événementielle, spectaculaire, “pose ton téléphone et regarde comme dans les années 2000” — a repris des couleurs ce trimestre. Et pas qu’un peu. Entre un Super Bowl en feu, des départs en larmes, une téléréalité qui copie Squid Game et une avalanche de moments viraux bien calculés… on n’est pas loin d’un comeback. Avec des rides, certes, mais du charisme.


🏈 Le Super Bowl LIX : Kendrick, SZA et une mi-temps qui valait 10 saisons de “The Voice”


Le 9 février, c’était l’un des rares soirs où le monde entier a regardé le même programme, à la même heure, avec autant d’enthousiasme qu’un drop de sneakers Travis Scott x Nike. Et non, ce n’était pas pour le foot US. On s’en fout un peu des touchdowns. Ce qu’on attendait, c’était le Halftime Show.


Et là, mesdames, messieurs, autres genres et aliens de passage, on a été servis. Kendrick Lamar a livré un show incandescent, aussi engagé que visuellement dantesque. Pyrotechnie cyberpunk, chorés dignes de Westworld, et une setlist coup de poing. Au milieu, SZA débarque comme une déesse soul pour All the Stars — et là, frissons collectifs dans tous les États américains + Twitter qui crash pendant 8 minutes.


Ajoutez à ça des apparitions caméo (Samuel L. Jackson dans un faux sketch, Serena Williams qui sert des punchlines) et une scénographie post-apocalyptico-spirituelle… on tenait clairement l’un des shows les plus marquants depuis Beyoncé en 2016.


📺 Télé-réalité : “Squid Game: The Challenge”, ou la morale mise KO par les vues


Passons à un moment… douteusement iconique. En mars, Netflix a lancé “Squid Game: The Challenge”, l’adaptation en téléréalité du carton coréen. L’idée ? Prendre des candidats réels, leur faire vivre les épreuves de la série (sans les meurtres, évidemment — quoi que...), et voir jusqu’où ils vont pour un chèque de plusieurs millions.


Le résultat ? Une audience explosive, une production impeccable, et un malaise sous-jacent. Parce que oui, voir des gens pleurer après avoir été éliminés d’un jeu inspiré d’une critique du capitalisme… c’est ironique. Mais Netflix a tout misé dessus : plans dramatiques, ralentis larmoyants, voix off digne d’un documentaire sur les dauphins en danger. Et bien sûr, les gagnants ont lancé leur carrière d’influenceurs dans la foulée. Comme si de rien n’était.


Est-ce que c’est divertissant ? Oui. Est-ce que c’est flippant ? Aussi. Mais ça fonctionne. Et c’est ça le plus terrifiant.


🎤 Télévision classique : adieux émouvants et records de longévité


Pendant ce temps, la vieille garde télévisuelle tirait sa révérence dans un silence respectueux… ou un mini feu d’artifice médiatique, selon les cas.


Le 28 février, Whoopi Goldberg a fait ses adieux à The View après 15 ans de commentaires acides, de joutes politiques, et de pauses gênantes en direct. La dernière émission était un mélange de nostalgie, de remerciements sincères, et d’une Oprah qui débarque pour un hug final. Très “grand final de série familiale des 90s”. Twitter a pleuré. TikTok a remixé son “I said what I said!” en loop. Bref, un départ digne.


En France, c’est un monument du petit écran qui fêtait ses 50 ans : Des Chiffres et des Lettres. Oui, oui. Le jeu préféré des grands-parents, toujours debout, toujours là, toujours fâché avec l’adrénaline. Émission spéciale, anciens candidats émus, et un mot final de Laurent Romejko en alexandrins (non, pas vraiment, mais on l’aurait mérité).


📡 TV & réseaux : la fusion est consommée


Si tu pensais que la télé et les réseaux vivaient séparés comme des ex qui s’ignorent, sache que c’est faux. Ils couchent ensemble tous les soirs.


Exemple ? TF1 a lancé cette année un after-show TikTok de Koh-Lanta. Littéralement : dès que l’épisode se termine, l’appli balance un live avec les candidats, un YouTuber, et des challenges. Tout ça sponsorisé par… une marque de compotes bio. Et franchement ? Ça cartonne. La télé capte les jeunes là où ils sont : sur leur tel, dans leur lit, à 22h47, avec une envie de popcorn.


Même les émissions “classiques” s’adaptent : les audiences en replay, les extraits coupés en format vertical pour Insta Reels, les mèmes générés dans la demi-heure. La télé d’aujourd’hui, c’est plus un contenu qu’on programme. C’est un contenu qu’on extrait, qu’on recycle, qu’on remixe. Et paradoxalement, ça lui donne une deuxième vie. Comme un T-shirt vintage de Friends : un peu jauni, mais toujours stylé.


🔮 Tendance de fond : la télé en tant qu’expérience événementielle


Ce trimestre, ce qui ressort, c’est le retour de la télé comme “événement social”.

Pas forcément quotidien.Pas forcément familial.Mais un rendez-vous collectif.

Entre le Super Bowl regardé à 100 millions, les adieux de Whoopi, ou Squid Game version Hunger Games sous Prozac, on cherche tous des moments qui nous reconnectent. Même brièvement. Et la télé, cette vieille dame qu’on disait morte, est en train de se réinventer en maître de cérémonie. Plus humble. Plus hybride. Moins dominante, mais toujours essentielle dans les grands moments.


🧾 En résumé :

  • Le Super Bowl a prouvé qu’un show peut encore faire taire tout Internet.

  • La télé-réalité a atteint un nouveau stade moralement flou.

  • Les dinosaures télévisés tirent leur révérence avec panache.

  • Et la télé se marie définitivement aux réseaux pour survivre.


La télé en 2025 ? C’est pas (encore) mort. C’est métamorphosé. Et entre deux reels de chats qui éternuent, parfois… on zappe, et on s’émeut.


👗 MODE & LUXE :


C’est officiel : la mode en 2025 ne sait plus si elle veut être une œuvre d’art, une NFT vivante, un filtre Snapchat ou un sabre laser griffé Balmain.


Mais une chose est sûre : elle refuse d’être ignorée. Et ce trimestre, entre fashion weeks visionnaires, pièces virales, montres aux super-pouvoirs, et collections plus éthiques que ton ex vegan, le monde du style a montré qu’il peut toujours surprendre. Même quand il nous vend un sac à 5 000 € fait avec de la corde à sauter recyclée.


Alors, passons en revue ce que les dieux de la mode ont pondu entre janvier et mars. Spoiler : c’est pas juste des jupes et des logos. C’est du storytelling textile sous LSD.


🪡 Fashion Weeks : entre LAN party et théâtre absurde


On commence évidemment par la Fashion Week de Paris, parce que bon, tant qu’à faire, autant viser le front-row.

Cette année, la haute couture a décidé d’envoyer un message clair : “le sexy, c’est has-been — l’étrange, c’est le nouveau noir.”


Chez Valentino, le défilé se déroule sur un tapis de tuiles rouges, ambiance installation d’art contemporain dans un musée post-apocalyptique. Les mannequins avancent au ralenti. Certains ne clignent pas des yeux. On hésite entre admiration et possession démoniaque. Mais c’est magnifique. Glauque, mais magnifique.


Chez Coperni, la barre est mise encore plus haut — ou plus geek. Ils transforment leur show en LAN party géante. Oui, tu as bien entendu : 200 gamers en réseau jouent pendant que les mannequins défilent entre les écrans. Est-ce qu’on sait encore si c’est un hommage, un troll ou une prophétie ? Non. Mais est-ce que ça a buzzé sur TikTok ? Absolument. Et c’est bien ça le but.


Autre moment de grâce : la première collection de Sarah Burton pour Givenchy, depuis son départ d’Alexander McQueen. Une ligne à la fois fidèle à l’héritage gothico-glamour de McQueen et teintée de sobriété futureproof. Moins de froufrous, plus de coupes chirurgicales. Le message : le deuil est élégant, même sur talons.


🕶️ Moments viraux & front-row circus


Mais la mode, ce n’est plus juste le catwalk. C’est aussi — et parfois surtout — le bord du podium.


Zendaya, par exemple, a assisté au défilé Louis Vuitton en costume masculin trois pièces + cravate fine, cheveux plaqués, regard de mafieuse japonaise. Résultat ? Internet la rebaptise “Zendaya Yakuza Arc”, les fanarts pleuvent, et la cravate devient l’accessoire must-have de mars. Moralité : oubliez les robes à traîne. En 2025, c’est le power suit qui séduit les algorithmes.


Doechii, star montante du rap féminin et muse des avant-gardes mode, a littéralement enchaîné 4 tenues virales en 2 jours : du latex fuchsia chez Acne Studios, au corset-bibliothèque chez Vivienne Westwood. Elle est en train de devenir ce que Rihanna était en 2015 : la célébrité qu’on vient voir pour savoir quoi liker demain.


Et pendant ce temps, les filtres Snapchat des maisons de couture explosent : Dior lance un béret en réalité augmentée que tout le monde peut essayer pendant le show. Les ados font des selfies. Les fashionistas râlent. Les ventes décollent. La boucle est bouclée.


💍 Watches & Wonders : Rolex sort du placard (avec style)


Mais attardons-nous sur un univers où le temps s’arrête… tout en coûtant le prix d’une Twingo : la haute horlogerie.


Au salon Watches & Wonders 2025 de Genève, Rolex a fait le mic drop de l’année en sortant un nouveau modèle (oui, un vrai). La Land-Dweller, une montre de plongée plus fine, plus légère, avec un bracelet intégré, a été accueillie comme une rockstar suisse. Les collectionneurs ? Hystériques. Les spéculateurs ? Prêts à vendre un rein. Les néophytes ? “Ah, elle fait pas juste l’heure ?” Et non, Karen. Elle fait statut social + héritage + flex discret.


D’autres marques jouent la carte verte : Chopard utilise de l’or recyclé, Ulysse Nardin fait des bracelets en plastique marin. Et pour la première fois, le storytelling écolo a l’air sincère. Ou très bien marketé. Voire les deux.


👜 Luxe global : Banksy chez Vuitton, LVMH tout-puissant


En parlant de storytelling, le luxe s’entiche de l’art urbain. Louis Vuitton a présenté une capsule en collaboration avec… Banksy. Oui, Banksy, le roi du contre-système, désormais imprimé sur des sacs à 7 000 balles. Ironique ? À mort. Mais soyons honnêtes : le design est canon. Le message est confus. Et les ventes s’envolent.


Pendant ce temps, LVMH affiche des bénéfices insolents. Plus de 12 milliards d’euros en 2024, une croissance relancée en Chine, et Bernard Arnault réélu jusqu’à ses 85 ans. C’est pas une maison de luxe, c’est un empire galactique.


Kering, de son côté, finalise son acquisition de 30 % de Valentino, confirmant que le luxe, c’est désormais des fusions-acquisitions aussi tendues qu’un thriller HBO.


🛍️ Seconde main & digitalisation : luxe accessible (ou presque)


Et pour les mortels ? Bonne nouvelle : la seconde main explose. Plateformes comme Vestiaire Collective annoncent +25 % de ventes ce trimestre. Sacs vintage, lunettes Dior 2006, escarpins Chanel légèrement fatigués — tout revient. Parce que l’ultra-luxe, en 2025, c’est aussi un peu de nostalgie et beaucoup de recyclage chic.


Et avec la montée de la réalité augmentée, les marques s’invitent partout : essayage virtuel, NFT bonus avec ton sac, ou accessoire que tu ne reçois jamais physiquement mais que tu peux porter… dans le métavers. Oui. On y est.


🧵 En résumé :

  • Les défilés deviennent des installations numériques interactives.

  • Les célébrités dictent les tendances depuis leur chaise, pas le podium.

  • Rolex revient en force, Banksy se fait luxe, et la mode devient écolo-stratégique.

  • Le luxe, en 2025 ? Une expérience. Un jeu. Un miroir. Et un sac à main en corde designé par une IA.


C’est beau, c’est absurde, c’est fascinant.  Et c’est exactement ce qu’on attendait de ce trimestre.


📲 CULTURE WEB :


Quand les mèmes se mettent en grève, les IA chantent du Drake, et MrBeast planque de l’or


La culture web, c’est ce truc insaisissable, bouillonnant, imprévisible, et légèrement chaotique, comme un débat sur Twitter entre un vegan de 19 ans, un crypto-bro et une meuf qui fait ses affirmations astrales dans une story close friends.


Et ce trimestre ? On a eu droit à des IA qui font chanter des morts, à un désert de mèmes devenu mème, à des chasses au trésor IRL par des YouTubers mégalos, et à TikTok qui continue de trier les carrières musicales comme s’il était le Simon Cowell digital qu’on n’a jamais demandé.


🧠 Quand l’IA veut ta voix (et celle de Michael Jackson)


Commençons par le phénomène qui met les artistes dans tous leurs états : l’IA vocale.

Tu pensais qu’on allait en rester aux images générées façon “Harry Potter version années 80” ? Oh non non non. Maintenant, les IA chantent. Elles rappent. Elles font des duos… entre des gens qui n’ont jamais chanté ensemble, et parfois même plus du tout vivants.


Le plus gros buzz ? Un faux duo entre Drake et Michael Jackson, généré par IA, qui a fait 4 millions de vues en 24h sur YouTube avant d’être dégommé. Et entre temps ? Il s’est retrouvé sur des playlists. Des TikToks. Et même sur une radio locale américaine, qui a cru que c’était une “release surprise”.


Résultat : crise chez les labels, débat chez les fans, panique chez les avocats. Et au milieu de ce joyeux bordel ? Grimes, qui a pris tout le monde à contre-pied en organisant un concours mondial d’IA vocale “Grimes Approved”, avec cash prize, droits d’utilisation et remix libre. Bref, entre apocalypse vocale et révolution artistique, l’IA est officiellement en train de redessiner l'industrie musicale — et personne n’a les règles du jeu.


🌵 TikTok & la “sécheresse de mèmes” (oui, ça existe)


Passons à ce moment assez magnifique qu’on pourrait intituler “Le Grand Vide des Mèmes – édition mars 2025.”


Pendant deux semaines, les utilisateurs de TikTok, Reddit et X (oui, Twitter s'appelle toujours comme ça) ont été frappés d’un vide créatif total. Rien de drôle, rien de pertinent, aucun son remixé, aucun animal qui tombe avec un effet ralenti et une punchline décalée.

Et alors que tout le monde se lamentait, la panne est devenue le mème. Les gens ont commencé à poster :


“Il ne reste plus rien. Nous avons tout consommé. Nous sommes les survivants du grand silence.”


Hashtag #memedrought, vidéos en noir et blanc, musiques dramatiques sur des images de chips tombées au ralenti… Et bim, viralité totale. Le mème du non-mème est devenu le mème. Tu suis ? Pas grave, personne ne suit, mais c’était drôle.


💃 Insta fait son journal intime, pendant que YouTube joue au Monopoly mondial


Sur Instagram, c’est une autre ambiance. En mars, le format “Notes” (petits statuts textuels au-dessus des DMs, oui, ce machin bizarre que personne n’utilisait vraiment) a soudainement explosé grâce à une tendance feel-good :


✨ “12 choses que je veux pour 2025” ✨


Tout le monde y est allé de son petit manifeste perso :

  • “Me respecter + moins stresser”

  • “Devenir riche sans travailler”

  • “Arrêter de stalker mon ex”

  • “Un T3 avec terrasse et un chat” C’était doux. Un peu naïf. Un peu triste aussi. Mais collectif.


Et sur YouTube ? MrBeast, encore lui, a décidé que la planète était son terrain de jeu. Littéralement. Il a lancé une chasse au trésor mondiale en planquant un billet d’or de 500 000 $ dans un pays aléatoire, avec juste une série d’indices à décoder façon Da Vinci Code sous acide.


Il l’a caché dans… un vieux livre, dans une librairie de Tokyo, et c’est un étudiant argentin qui l’a trouvé. Le truc a été suivi comme une saison de Stranger Things : threads Reddit de malades, groupes Discord multilingues, et même une appli de tracking faite par un fan. Moralité : quand t’as un budget de Marvel et l’ego d’Elon Musk, tu peux transformer la vie réelle en série Netflix.


🎵 Trends musicaux viraux : quand l’algorithme décide


Côté trends musicaux, c’est toujours TikTok qui mène la danse. Ce trimestre, le pattern était clair :

  • Un vieux hit des années 90 ou 2000

  • Version accélérée

  • Une chorégraphie ou un filtre absurde

  • Et boom, #1 sur Spotify Viral


Exemples ?

  • “Zombie” des Cranberries, remixé façon trap, accompagné d’une danse très lente… et ultra dramatique.

  • “I Will Survive” transformé en loop de 15 secondes, utilisé pour raconter des ruptures absurdes genre “il m’a ghosté après m’avoir présenté à sa mère.”

  • Et un remix de “Hit Me Baby One More Time” version… jazz lo-fi, utilisé pour une trend où les gens font leur “rebranding de personnalité 2025”.


À ce stade, TikTok est moins une appli qu’un lab de psychologie sociale + studio musical + distributeur de dopamine à la demande.


🔍 En résumé :

  • L’IA vocale transforme la musique en terrain glissant (et fascinant).

  • Les mèmes vont jusqu’à faire grève, et deviennent… des œuvres méta.

  • Instagram veut devenir ton journal intime de poche.

  • MrBeast transforme la planète en plateau de jeu.

  • Et TikTok, fidèle à lui-même, recycle la pop culture plus vite que son ombre.


La culture web en 2025 ? Toujours aussi imprévisible. Toujours aussi brillante dans sa bêtise. Et toujours plus puissante qu’un Grammy ou un Oscar, parce qu’en ligne, tout peut devenir culte… ou disparaître dans le néant. En bref ? Si tu veux être à jour, tu peux plus suivre le vent — faut devenir le courant.


🥐 CONCLUSION


Bon.

Trois mois.

Des Oscars inattendus, des cowgirls Grammyfées, des sabres laser haute couture, des IA qui chantent faux mais fort, et une télé qui renaît en se mettant sur TikTok.  C’est ça, la pop culture en 2025 : un chaos maîtrisé, un défilé de trends éphémères, et au milieu, des pépites qui marquent vraiment. C’est bruyant, parfois fatigant, souvent sublime, et toujours en mutation.


Mais du coup, la vraie question : est-ce qu’on assiste à une saturation totale des contenus... ou à une renaissance des formats, des voix et des usages ? Est-ce qu’on consomme trop… ou juste autrement ? Est-ce que notre rapport à la culture est malade… ou en train de muter comme une supernova digitale ?


Je vous laisse méditer ça autour d’un cappuccino, ou d’un scroll TikTok de 2h, c’est selon.  Mais dans tous les cas : le monde pop n’a jamais été aussi bordélique.  Et c’est exactement pour ça qu’on l’aime.


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Allez. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode, probablement moins chaotique mais tout aussi caféinisé. Et d’ici là ?  Restez curieux. Restez aiguisé·es. Restez stylé·es.  Et surtout, restez insolent·es face à l’absurde. 💙


C’était Cappuccino & Croissant. Toujours chaud. Toujours croustillant. Salut !


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