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Glamour, folie et insomnie : marathon fashion week.

Dernière mise à jour : 25 avr.


Prenez votre café et préparez-vous à plonger dans l'univers impitoyable de la mode, où le café n'est pas seulement un carburant pour l'esprit créatif, mais presque aussi sacré que la couture elle-même. Eh oui, entre une robe Dior et une infusion d'espresso, parfois, il n’y a qu’un pas. La Fashion Week de Paris, c’est l’endroit où se croisent l’absurde et le génial, où les rêves les plus fous prennent vie... mais seulement si vous avez survécu à trois heures de sommeil et à quatre litres de caféine, bien entendu. Alors, attachez vos ceintures (ou mieux encore, vos ceintures Louis Vuitton), car la virée commence ici.


Si vous avez déjà cliqué sur un hashtag #ParisFashionWeek, vous savez que ces semaines démesurées ne se contentent pas de présenter des vêtements. Elles dictent des tendances, façonnent l’industrie et, soyons honnêtes, définissent qui a encore sa place dans ce jeu sans pitié. Des maisons historiques comme Balmain ou Chanel aux jeunes prodiges comme Germanier et Coperni, chaque créateur cherche à marquer de son empreinte un secteur où l’innovation est une obligation, et la répétition, un crime fashion impardonnable.


L'Histoire de la Mode et des Fashion Week


Bienvenue dans l’histoire de la mode, un monde où tout a commencé dans des salons feutrés de la haute société parisienne et où, aujourd’hui, les influenceurs d’Instagram se disputent pour un siège en front row. Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Retour en arrière, au 19e siècle, où la mode était encore une affaire entre tailleurs et clientes ultra-privilégiées, un club aussi fermé qu’un dîner de milliardaires à Davos.


Commençons par Charles Frederick Worth, un britannique qui débarque à Paris avec une ambition démesurée et un goût pour le spectaculaire. Worth, c’est un peu le premier à se dire : "Pourquoi ne pas montrer mes créations en action, plutôt que de les exposer à plat comme des tableaux ?". Une révolution. Il fait défiler ses modèles – littéralement – devant une audience sélectionnée, créant les premières présentations de mode. À l’époque, on ne parlait pas encore de "Fashion Week", mais les racines de cet univers de strass et paillettes étaient plantées. Worth est à la mode ce que Steve Jobs est à l’iPhone : le pionnier qui change tout. Ensuite, on avance rapidement au XXe siècle, et hop, la Seconde Guerre mondiale éclate. Adieu Paris, temporairement en tout cas. Les Parisiens ont d’autres choses à faire que de penser à leurs tenues pendant l’Occupation (spoiler : résister, entre autres). C’est là que New York entre en scène. En 1943, la première Fashion Week officielle est organisée. Mais attention, ce n’était pas le show Instagramable qu’on connaît aujourd’hui. À l’époque, l’objectif était de promouvoir les créateurs américains et lever des fonds pour la guerre. Oui, tu as bien entendu. La première Fashion Week était une collecte de fonds... pas exactement ce à quoi on s'attend quand on pense aux robes Dior ou Balenciaga.


New York prend alors du galon. C’est une vraie concurrence à Paris, qui reprend son titre de capitale de la mode après la guerre, mais avec désormais une petite rivalité transatlantique. Milan n’est pas loin derrière. Dans les années 50, les Italiens réalisent qu’eux aussi ont un savoir-faire hors du commun. Pas de jaloux, chacun se spécialise : Paris dans la haute couture, New York dans le prêt-à-porter, et Milan dans les pièces luxe confectionnées à la main. Ces trois villes créent un système de Fashion Week que l’on connaît encore aujourd’hui. Mais le vrai tournant arrive dans les années 70. Si dans les décennies précédentes, la mode était encore quelque chose de feutré, presque mystique, la génération des créateurs des seventies va chambouler tout ça. On parle ici de noms comme Yves Saint Laurent, qui n’avait pas peur de bousculer les codes avec des pièces osées. C’est lui qui va introduire le prêt-à-porter de luxe. Avant, si tu voulais du YSL, il fallait du sur-mesure, mais il a ouvert la voie à des collections que tu pouvais potentiellement acheter (si tu avais quelques milliers d’euros à dépenser, bien sûr). Et ensuite, Karl Lagerfeld, qui débarque comme un vent de fraîcheur à la tête de Chanel, en mode : "Je vais redonner vie à cette maison" – et quel succès.


C’est dans cette période-là que la Fashion Week devient plus qu’un simple endroit où les acheteurs viennent faire leur marché. C’est le début de l’influence culturelle des défilés. Les shows deviennent des événements majeurs, la presse de mode s'enflamme, et soudain, la haute couture est plus qu’une industrie : c’est un phénomène culturel. Puis, il y a Virgil Abloh et Demna Gvasalia, les anti-héros de la mode moderne. Virgil, avec ses designs chez Louis Vuitton, a littéralement fusionné le streetwear et le luxe, prouvant que les sneakers peuvent côtoyer des costumes à 5000€. Il a fait exploser les frontières de la mode. Quant à Demna, il a pris Balenciaga et en a fait un commentaire social ambulant. Ses défilés sont devenus des manifestes contre la société de consommation, en nous vendant des sacs-poubelles de luxe (oui, tu as bien lu). Ce n’est plus seulement des vêtements, c’est de l’art politique sur podium.


On ne peut pas parler de la Fashion Week sans mentionner l’impact des médias. Avant, seuls les professionnels du milieu avaient accès aux défilés. Mais à partir des années 2000, avec l’arrivée des réseaux sociaux, la Fashion Week devient une énorme fête à ciel ouvert. Tout le monde veut en faire partie, que ce soit pour juger, se moquer ou simplement fantasmer. Aujourd’hui, c’est un spectacle mondial : on ne regarde plus simplement les vêtements, on regarde qui porte quoi, qui est avec qui, et si Kim Kardashian va encore arriver en retard. Bref, la Fashion Week n’est plus juste un endroit où des créateurs présentent leur travail. C’est un mix explosif de célébrité, d’influence, d'art et d’argent. Elle est devenue le miroir de notre époque, avec ses contradictions, ses excès et ses moments d’éclat. C’est un peu comme un soap opera de luxe, mais qui se termine toujours par un cocktail et des ovations.


Les Fashion Weeks les Plus Marquantes à Travers le Monde


Quand on parle de Fashion Week, ce n’est pas juste des vêtements sur des mannequins. C’est un cirque glamour, un spectacle où chaque ville a son propre rôle, sa propre personnalité. Paris est l'élégante aristocrate, New York la rebelle urbaine, Milan la diva sophistiquée, et Londres... eh bien, Londres est l'artiste excentrique qu'on ne comprend pas toujours, mais qu’on respecte quand même. Et si certaines Fashion Weeks sont des événements que l’on pourrait oublier, d'autres ont marqué l’histoire de la mode à coups de scandales, de génie créatif, et de moments purement spectaculaires. Alors, attachez vos ceintures, on part pour un tour des défilés les plus marquants de ces capitales de la mode.


Commençons par Paris, parce que, soyons honnêtes, la Fashion Week sans Paris, c’est comme une croissant sans beurre : c’est juste triste. Paris est le cœur historique de la haute couture, là où les plus grandes maisons ont façonné la mode telle qu'on la connaît. Et s'il y a bien un créateur qui a transformé les défilés en véritables performances artistiques, c'est Alexander McQueen. Souvenez-vous de son défilé automne-hiver 1999, où une mannequin debout sur une plateforme tournante se faisait asperger de peinture par des bras robotisés. C’était plus qu’un simple show, c’était un moment d’art brut qui montrait à quel point la mode pouvait repousser les limites du possible. McQueen était comme ça, il ne faisait jamais les choses à moitié. Chaque défilé était une œuvre théâtrale, où la frontière entre mode et performance disparaissait.


Puis il y a Chanel, et son illustre directeur artistique, Karl Lagerfeld. Karl, c'était un peu le roi du grandiose. Il ne se contentait pas de simples podiums. Non, lui, il recréait des supermarchés, des stations spatiales, ou même des plages à l’intérieur du Grand Palais. Le défilé printemps-été 2019, où des mannequins marchaient littéralement sur du sable avec des vagues artificielles en toile de fond, a encore marqué les esprits. Tout ça pour dire que Chanel, sous l’ère Lagerfeld, était une maison de rêve où chaque saison, on ne savait pas si l’on venait pour les vêtements ou pour l’expérience surréaliste. Et puis, bien sûr, on a Balenciaga, version Demna Gvasalia. Il est le maître des défilés conceptuels. Prenez son show automne-hiver 2020, où les invités étaient plongés dans une apocalypse climatique, avec un plafond d’eau menaçant de s’effondrer. La mode comme prémonition de la fin du monde ? Pourquoi pas. Demna transforme la Fashion Week parisienne en une scène où la mode rencontre la critique sociale. Et oui, parfois ça dérange, mais c’est exactement ce qu’on attend de lui.


New York, de son côté, c'est l'énergie brute, le dynamisme urbain, et le culte de l'innovation. New York, c’est la ville qui a donné à la Fashion Week une nouvelle dimension. On y retrouve l’audace d’un Marc Jacobs, qui en 1993, a fait un coup d’éclat avec sa collection grunge pour Perry Ellis. Une collection si controversée qu’elle lui a valu d’être renvoyé de chez Perry Ellis, mais paradoxalement, elle a aussi marqué le début de son ascension. Jacobs a toujours eu cette capacité à bousculer les attentes et à jouer avec les codes. Dans un registre plus récent, on a Tom Ford. L’ancien directeur artistique de Gucci, qui a apporté à New York une touche de glamour sophistiqué. Ses défilés sont toujours des événements qui attirent le gratin des célébrités, et il sait comment faire un spectacle, avec ses décors somptueux et ses collections sensuelles qui mêlent luxe et modernité. Tom Ford, c’est un peu l’incarnation du chic hollywoodien, avec un soupçon de provocation.


Ensuite, il y a les jeunes créateurs qui bousculent la Fashion Week new-yorkaise. Telfar Clemens, par exemple, qui avec sa marque Telfar, a révolutionné la mode inclusive et accessible, notamment grâce à son sac, devenu un véritable objet culte. La Fashion Week de New York, c’est aussi ça : une plateforme pour les nouvelles générations qui ne respectent pas toujours les règles du jeu, mais qui créent les tendances de demain. Milan, ah Milan... Si New York est urbaine et dynamique, Milan, c’est l’incarnation de l’élégance italienne. Ici, on parle de luxe pur, de raffinement, et de savoir-faire artisanal. Versace, par exemple. On ne peut pas oublier le défilé printemps-été 2018, où Donatella Versace a fait revivre la mémoire de son frère Gianni, en faisant défiler les supermodels des années 90 : Naomi Campbell, Cindy Crawford, Claudia Schiffer, toutes en or, un hommage poignant à l’âge d’or de la mode. Versace, c’est l’excès, le glamour, mais aussi la nostalgie.


Puis il y a Prada, une maison qui, depuis des décennies, redéfinit le luxe d’une manière unique. Sous la direction de Miuccia Prada, les défilés ne sont jamais ce qu’ils semblent être. Elle joue avec les contradictions, entre minimalisme et exubérance, et c’est ce qui fait la force de Prada à Milan. On pourrait dire qu’elle écrit des poèmes avec du tissu, tout en lançant des réflexions subtiles sur la société contemporaine. Et enfin, Gucci. Sous la direction d’Alessandro Michele, la maison est devenue un véritable phénomène culturel. Les défilés Gucci sont extravagants, un peu fous, avec des références à la culture pop et à l’histoire de l’art. Qui pourrait oublier le défilé automne-hiver 2018, où des mannequins portaient littéralement des répliques de leur propre tête ? Non seulement c’était surréaliste, mais cela illustrait aussi l'obsession contemporaine pour l'image de soi.


Et puis, il y a Londres. Là où tout est possible. Londres, c’est la capitale de la créativité avant-gardiste, là où Vivienne Westwood a utilisé la mode pour faire passer des messages politiques et sociaux. Dans les années 70 et 80, elle a littéralement défini la mode punk. Puis, il y a Alexander McQueen, encore lui, un enfant de Londres qui a conquis Paris. Ses premiers défilés à Londres étaient bruts, choquants, mais d’une beauté à couper le souffle. Londres, c’est le berceau des jeunes talents qui n’ont peur de rien et qui redéfinissent la mode à leur manière. Que ce soit Paris, New York, Milan ou Londres, chacune de ces Fashion Weeks a apporté son lot de moments marquants, d’innovations stylistiques, et parfois de scandales. Et soyons honnêtes, ce sont souvent les scandales qui nous font vraiment vibrer.


Les Fashion Shows à l'Année et l'Émergence de Nouvelles Fashion Weeks


Autrefois, la mode avait un rythme bien établi : quatre Fashion Weeks par an dans les grandes capitales. Paris, Milan, New York, Londres. Puis, ça s’arrêtait. Mais aujourd’hui ? Oublie ça. La mode est devenue un marathon non-stop, avec des fashion shows qui s’étalent sur toute l’année. Pourquoi se limiter à l’automne et au printemps quand on peut lancer des collections en plein été ou même au beau milieu de janvier ? Entre les collections Resort et Pre-Fall, il y a désormais une offre infinie pour satisfaire les clients les plus impatients et les marques les plus ambitieuses. L'idée derrière ces collections ? Offrir des options pour des vacances de rêve ou des mi-saisons, des événements qui n’existaient pas il y a encore quelques décennies. Mais la plus grosse révolution dans ce calendrier saturé est l’émergence de nouvelles Fashion Weeks en dehors des grandes quatre traditionnelles. Parce que, soyons honnêtes, la mode est désormais globale, et certaines villes qui étaient autrefois en dehors du radar deviennent aujourd’hui de véritables centres d’influence.


Commençons par la Copenhague Fashion Week. Depuis quelques années, cette ville s’impose comme un leader de la mode durable. Ici, la préoccupation principale, ce n’est pas juste d’être à la mode, c’est d'être respectueux de l’environnement. Les créateurs scandinaves, comme Ganni, nous montrent que la durabilité peut être aussi stylée que les paillettes et les strass des grandes capitales. Leurs collections s’orientent autour de l’utilisation de matériaux recyclés, de méthodes de production responsables, et surtout, d'une esthétique cool, minimaliste, mais percutante. Résultat ? Copenhague devient de plus en plus incontournable pour les fashionistas qui veulent du style sans culpabilité écologique​.

Puis, direction l’Asie, avec Séoul et Shanghai qui montent en puissance. La Séoul Fashion Week est désormais un passage obligé pour quiconque s’intéresse à la K-culture. Les créateurs coréens, comme Blindness ou D.Gnak, fusionnent des silhouettes modernes avec des touches culturelles traditionnelles, surfant sur la vague du succès mondial du K-pop et des séries télé. C'est ici que le streetwear et le luxe se rencontrent de la manière la plus audacieuse possible. Quant à la Shanghai Fashion Week, elle s’est affirmée comme une plateforme de taille pour la mode asiatique. Des créateurs comme Samuel Gui Yang réinventent l’esthétique chinoise en l’adaptant aux goûts contemporains, avec une fusion de tradition et de modernité qui séduit un public international​. Le Moyen-Orient n’est pas en reste avec Dubaï Fashion Week. Cette ville autrefois connue pour son bling bling opulent se tourne de plus en plus vers une mode plus sophistiquée et diversifiée. Des créateurs comme Michael Cinco et Rami Al Ali apportent un glamour distinct, avec des pièces extravagantes qui allient tradition et innovation. Dubaï s'affirme ainsi comme un nouveau pôle du luxe, à cheval entre l’Orient et l’Occident.


Enfin, on ne peut pas oublier São Paulo Fashion Week. En Amérique du Sud, São Paulo devient le centre névralgique de la mode avec des créateurs qui embrassent la culture brésilienne dans leurs designs. Des marques comme Osklen mêlent des inspirations locales avec une attention croissante pour la durabilité, le tout dans une explosion de couleurs et de textures tropicales. Toutes ces nouvelles Fashion Weeks sont bien plus que des copies des grands shows traditionnels. Elles redéfinissent les normes, imposent leurs propres tendances et attirent l’attention sur des problématiques locales ou globales, qu’il s’agisse de durabilité, d’inclusion culturelle, ou d’innovation stylistique. Résultat ? Le calendrier de la mode est désormais bien plus inclusif et diversifié, et le podium appartient désormais au monde entier.


Récap de la Fashion Week de Paris


Paris, capitale éternelle de la mode, nous a encore offert une édition inoubliable pour la Fashion Week Spring/Summer 2025, qui s’est déroulée du 23 septembre au 1er octobre 2024. Alors, que retenir de cette avalanche de shows qui nous a fait rêver, rire, et parfois lever les sourcils de perplexité ? Spoiler alert : certains ont frappé fort, d’autres... moins.


Dior, fidèle à son esprit d’innovation, a ouvert la semaine avec un spectacle mémorable. Sous la direction de Maria Grazia Chiuri, la maison a présenté une collection centrée sur la force féminine. Le coup de maître ? Une performance en direct de la championne de tir à l’arc italienne Sagg Napoli, qui a littéralement tiré des flèches au cœur du podium. Les vêtements eux-mêmes, très noirs pour une collection de printemps (oserait-on dire gothique ?), étaient à la fois imposants et élégants, prouvant que Dior est prêt à défier les attentes saisonnières. Oui, des accessoires dorés et des asymétries parfaitement calculées nous ont laissé sans voix, mais honnêtement, c'était le show d'archerie qui a volé la vedette.


De l’autre côté du spectre, Saint Laurent a brillé avec une collection hommage aux années 80 et à son fondateur légendaire, Yves Saint Laurent. Anthony Vaccarello a combiné des tailleurs masculins, des vestes en cuir et des chemises à rayures dans un mélange étonnant de puissance et de sensualité. Le coup de théâtre ? Bella Hadid, qui a fait son grand retour sur le podium après deux ans d'absence. Vaccarello a une fois de plus prouvé qu’il sait comment honorer le passé tout en restant pertinent dans l’ère moderne. Passons à Balmain. Olivier Rousteing, jamais à court d’idées, a exploré des illusions surréalistes avec des portraits brodés et des silhouettes pointues. Les couleurs ? Explosion de cerise, de noir et de rouge à lèvres. Oui, c’était théâtral, un brin kitsch peut-être, mais Balmain sans un brin de folie ne serait pas Balmain, n’est-ce pas ?


Parmi les jeunes talents qui ont marqué cette édition, impossible de ne pas mentionner Kevin Germanier. Avec des créations faites à partir de matériaux recyclés – oui, des rideaux en plastique et des cassettes VHS – son show a éclaté comme une explosion de couleurs et de tinsel, évoquant une fête débridée avec une conscience écologique. Pas de doute, la mode durable a trouvé son visage en Germanier, et on est là pour ça. Les tendances qui se dégagent ? D’abord, l’oversized. Que ce soit chez Saint Laurent ou Balmain, les épaules massives et les coupes larges étaient partout. Ensuite, les références nostalgiques aux années 80 et au début des années 2000, un clin d’œil évident aux collections « boho chic » de Chloé sous la direction de Chemena Kamali. Le romantisme des matières fluides, des teintes pastel et des accessoires ethniques a dominé, prouvant que la mode se réinvente, mais ne fait jamais table rase.


Pour écrire le récit de sa collection estivale 2025, Nicolas Ghesquière fait un clin d'œil à la Renaissance. Ses vestes péplum, inspirées de la casaque—un manteau court masculin, porté largement ouvert, avec de courtes manches bouffantes pour mettre en valeur les bras—sont un hommage à une époque que peu de gens se rappellent. Qui se souvient vraiment de ce que portaient les hommes entre le XIVe et le XVIIe siècle ? Personne, à part quelques historiens, évidemment. Pour adapter ce clin d'œil à la modernité, Ghesquière conçoit ces pièces dans des tissus souples, avec des rayures qui épousent les courbes du corps. Il n'hésite pas à y ajouter des tweeds doublés du fameux tissu marron Monogram de Louis Vuitton. Un chic ultime, discret, qui s'inscrit parfaitement dans cette idée que le luxe ne doit pas être ostentatoire, mais refléter les valeurs d'une marque. Captivant les invités, dont certains, comme Zendaya, ont fait une apparition mémorable.


Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer, les cerveaux derrière Coperni, ont fait des vagues avec leur défilé printanier à Disneyland Paris, un lieu aussi inattendu qu'enchanté. C'était la cerise sur le gâteau de la Fashion Week printemps-été 2025. À peine le spectacle Louis Vuitton terminé au Louvre, les experts de la mode ont quitté la Cour Carrée pour plonger dans le monde féérique de Mickey. Et pour cause : le duo a avoué que Disneyland a toujours été une source d'inspiration depuis leur enfance dans le sud de la France. En arrivant, les invités étaient accueillis par les personnages emblématiques de Disney, ravivant des souvenirs d'enfance à coup de jeux de lumières et de mélodies de dessins animés. Le château de La Belle au bois dormant, toile de fond idéale, a vu défiler des modèles incarnant des princesses et des « méchantes » dans des créations où les codes de Disney se mêlent à des pièces contemporaines. Des Mary Janes aux mini-robes pailletées, en passant par le nouveau sac Ariel Swipe Bag en silicone recyclable, chaque détail faisait écho à l'imaginaire collectif. La magie a atteint son apogée avec Kylie Jenner, clôturant le show dans une robe bouffante digne d’une princesse moderne. Avec cette collection, Vaillant et Meyer nous invitent tous à rêver ensemble, concluant la Fashion Week sur une note éblouissante.


Le sommet de la semaine pour l'industrie, c’était l'événement Business of Fashion (BoF) 500. Cet événement réunit chaque année les acteurs les plus influents de la mode, des créateurs aux PDG en passant par les journalistes. Un véritable who's who de la fashion sphère mondiale. Un moment crucial pour comprendre vers où se dirige cette industrie. Et que dire de l’événement Christian Louboutin ? Le créateur aux semelles rouges a profité de la Fashion Week pour lancer sa nouvelle collection dans un cadre des plus exclusifs : le show s’est déroulé dans une piscine où des nageuses synchronisées ont mis en scène les célèbres souliers rouges. L’idée était de fusionner l’art visuel et la mode, rendant hommage à la fluidité et à la grâce. Un moment spectaculaire qui marie parfaitement l’audace de LaChapelle avec l’univers élégant de Louboutin. C’était l’une des soirées les plus convoitées de la semaine.


Parmi les autres moments marquants, il faut mentionner les collaborations inattendues qui ont émaillé cette édition. On a pu voir des synergies surprenantes comme celle entre Cecilie Bahnsen et The North Face, ou encore Germanier qui continue de sublimer les matériaux recyclés pour prouver que la mode durable peut être éclatante, fun et... ultra luxueuse. Et enfin, terminons avec un clin d’œil à Loewe, qui a présenté une collection minimaliste mais radicalement inventive. Jonathan Anderson a joué avec des silhouettes simples mais luxueuses, créant des looks d’une élégance sans effort. Une leçon de mode : parfois, moins, c’est beaucoup plus.


Alors, la mode est-elle encore l'expression artistique ultime, ou juste un spectacle pour milliardaires désabusés ? Quoi qu'il en soit, la Fashion Week de Paris continue de dicter les tendances tout en nous rappelant que la mode est un jeu d’illusion. Mais avouons-le, un jeu auquel on adore jouer, même en étant parfois un peu cyniques face à cette industrie où tout n’est que paillettes et illusions.


Cette véritable célébration de la mode, rassemblant un éventail impressionnant de célébrités et d'icônes du style. Chaque défilé était une vitrine de créativité, et le tapis rouge a été envahi par des stars prêtes à briller.


Cole Sprouse a fait sensation au défilé de Rabanne, affichant un look noir impeccable qui alliait sophistication et décontraction. Sa présence a rappelé que la mode n’est pas seulement une affaire de vêtements, mais aussi d’attitude. Barbara Palvin, la mannequin emblématique, a captivé le public lors du défilé de Balmain. Sa robe scintillante a volé la vedette, confirmant son statut d'icône de la mode. Mais elle n’était pas seulement à Balmain, elle a également été vue au défilé de Dior, où elle a porté une tenue qui alliait le chic à l’audace, prouvant qu'elle est à l’aise dans tous les styles. Ari Fournier a fait des apparitions remarquées tout au long de la semaine, notamment au défilé de Chloé, où elle a opté pour une robe florale dynamique, et à celui de Miu Miu, avec un look qui fusionnait élégance et modernité. Son style pétillant a apporté une touche de fraîcheur à l'événement.


Au total, cette édition de la Paris Fashion Week a non seulement mis en avant des looks éblouissants, mais a également célébré la diversité et l'innovation qui définissent le monde de la mode aujourd'hui. Chaque invité a apporté une couleur unique à cette palette flamboyante, transformant les podiums en véritables galeries d'art vivant.


Alors que nous admirons les créations fabuleuses et les looks audacieux des célébrités, il serait négligent de ne pas parler des ombres qui ont plané sur la Paris Fashion Week de septembre 2024, en particulier lors du défilé de Balmain. Imaginez le tableau : des invités impatients, des photographes pressés, et des barrières de sécurité qui semblent être là juste pour faire joli. Oui, c’est exactement ce qui s’est passé, et croyez-moi, cela ne fait pas partie de la magie de la mode. Au lieu de cela, les barrières étaient mal respectées, provoquant des tensions qui montaient aussi rapidement que la température d'une salle bondée. Les photographes, impatients d’obtenir le cliché parfait, se sont retrouvés en compétition avec les invités, qui attendaient depuis des heures dans l’espoir d’apercevoir leurs créateurs préférés. Cela a conduit à une situation où certains invités ont été contraints de se frayer un chemin à travers une foule compacte, transformant le tapis rouge en un véritable champ de bataille. Finalement, il a fallu faire intervenir la police pour gérer la situation, un moment qui rappelle que derrière le glamour et le strass, il y a aussi des réalités moins brillantes. Cela nous amène à réfléchir à la question suivante : la sécurité dans le monde de la mode est-elle vraiment une priorité, ou est-ce juste un accessoire de dernière minute ?


Et pour finir sur une note plus légère, quelle a été la collection qui vous a le plus marqué cette année ? Allez, je veux tout savoir dans les commentaires !


Conclusion


Alors voilà, on a fait le tour d’horizon de cette Fashion Week de Paris Spring/Summer 2025, et quel tour ! Entre l’histoire fascinante des Fashion Weeks, des événements marquants comme l’incroyable show de Coperni à Disneyland, et la montée en puissance des jeunes créateurs comme Kevin Germanier, on peut dire que cette édition a su mélanger tradition et innovation. Louis Vuitton a encore prouvé qu’il était au sommet du luxe avec ses inspirations futuristes, tandis que des événements comme le BoF 500 et le dîner Christian Louboutin ont ajouté leur touche glamour et exclusive à cette semaine déjà bien remplie.


Mais au fond, cette Fashion Week nous a aussi rappelé que la mode ne se limite plus à un podium et quelques tissus. C’est un univers où l’art, la technologie et la culture se rencontrent pour façonner les tendances de demain. Alors, que ce soit les classiques comme Dior et Saint Laurent ou les nouvelles étoiles montantes, il y en a pour tous les goûts — ou pour toutes les ironies, selon votre niveau de cynisme.


Et vous, si vous pouviez assister à une seule Fashion Week, laquelle choisiriez-vous ? Paris, Milan, New York, ou une des nouvelles venues comme Séoul ou Copenhague ? On attend vos réponses avec impatience dans les commentaires ! N’oubliez pas de vous abonner au podcast, de partager vos moments préférés de cette dernière Paris Fashion Week, et de nous retrouver sur les réseaux sociaux pour continuer la conversation. À très bientôt pour encore plus de couture, de café... et un peu de sarcasme, bien sûr​ ! Allez, Salut !

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