Ce monde me dégoûte.
- Harmonie de Mieville
- 13 mai
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 juil.

Est-ce que t’as déjà eu envie de balancer ton téléphone par la fenêtre, d’éteindre internet, de mettre un panneau “n’adressez pas la parole à mon âme”, et de disparaître dans une forêt… Mais genre une forêt avec du wifi, parce qu’il faut quand même uploader l’épisode ? Bienvenue dans cet épisode. On me dit souvent : “Mais pourquoi tu râles tout le temps ?” on m’a aussi déjà dis que “Je voyais le mal partout”. Et à chaque fois, j’ai cette même envie de répondre : parce que j’ai des yeux. Et deux neurones qui communiquent.
Le monde actuel, c’est une performance constante. Faut être inspirant, productif, mince mais body positive, woke mais pas trop, fatigué mais disponible, engagé mais rentable. C’est la dystopie du capitalisme bienveillant. On t’enferme dans un système oppressant, et on t’offre une appli de méditation en te disant que tu peux t’en sortir “en changeant ton mindset”. 🧘♀️✨ Et n’oublie pas de boire de l’eau, bisous coeur.
Je hais le monde actuel.Je hais ce qu’il fait aux artistes, aux marginaux, aux traumatisé·es, aux rêveur·ses.Je hais l’injonction à rester poli quand tout brûle.Je hais le silence doré qu’on appelle “savoir se tenir”. Mais le plus chelou dans tout ça ?
C’est que je continue à créer. À écrire. À composer. À parler dans ce micro.
Pourquoi ?
Pourquoi, alors que tout en moi hurle que ce monde ne mérite pas mon énergie, je continue à déposer des morceaux de moi dans l’espace public ?
C’est ce qu’on va décortiquer aujourd’hui. Sans filtre, sans vernis. Pas pour t’inspirer. Mais pour te rappeler que parfois, créer… c’est juste une autre façon de dire “allez tous vous faire foutre, mais joliment.”
Bienvenue dans Cappuccino & Croissant. Aujourd’hui, on va parler de haine, et d’espoir. Mais pas celui en paillettes. Celui qui gratte. Celui qui t’oblige à rester debout quand même.
🎙️ Le dégoût : chronique d’un rejet actif
Je vais pas te mentir : je suis fatiguée. Mais pas genre fatiguée comme un lundi matin sans café. Non, je parle de cette fatigue enracinée, systémique, qu’on traîne comme un manteau trempé depuis trop longtemps. Ce ras-le-bol permanent qu’on est censés transformer en “punchline inspirante” sur LinkedIn ou en story pastel avec de la musique lo-fi. Parce qu’en 2025, si t’as pas encore réussi à monétiser ton trauma ou à le transformer en stratégie de marque, t’es clairement en retard sur ton époque. C’est ça, le monde actuel : une espèce de grande broyeuse émotionnelle en édition limitée, vendue avec filtre vintage et abonnement premium à la dissociation.
Il y a cette idée, hyper répandue, que si tu te plains, c’est que t’as pas assez de gratitude. Que si tu critiques, c’est que tu manques d’amour. Comme si voir clair, aujourd’hui, c’était un acte d’agression. Regarde les messages qu’on te balance à longueur de journée : “Sois positif·ve”, “Change ta perspective”, “Ralentis, mais reste productif·ve”, “Écoute ton corps, mais atteins tes objectifs.” Sérieusement ? On est censés être en paix intérieure tout en acceptant de se faire bouffer par des plateformes, des deadlines et des exigences absurdes. Le monde actuel, c’est un mix entre une pub Headspace et un sketch dystopique mal écrit.
Et parlons un peu de ce qu’on nous vend dans les milieux créatifs, tiens. Créer, aujourd’hui, c’est accepter de se transformer en usine à contenus. On ne parle même plus d’expression artistique. On parle de “cohérence de feed”, de “rythme de publication”, de “valeur ajoutée pour la communauté”. T’es plus une créatrice, t’es une prestataire de dopamine. Et si tu t’arrêtes ? Si tu dis “je peux pas aujourd’hui”, tu passes dans la catégorie des “pas sérieuses”. La flemme devient un acte de sabotage professionnel. La solitude devient suspecte. Le silence devient dangereux. Même ton droit au vide doit être justifié.
Et puis y’a le validisme rampant, cette bestiole sournoise planquée sous le tapis des grandes valeurs progressistes. Ce truc qui dit que “tout est possible si tu t’en donnes les moyens”, que “la réussite est une question d’état d’esprit”. Bullshit intégral. Parce qu’on sait toutes et tous que certains corps, certains esprits, certaines trajectoires sont systématiquement mis hors-jeu. Et que l’énergie nécessaire pour juste “être dans la course” quand tu viens d’un hors-cadre, c’est déjà un sport olympique. Mais ce monde-là, il te regarde avec des yeux ronds quand t’es pas à la hauteur de sa norme photoshopée. Il comprend pas que certaines personnes vivent chaque jour avec un poids invisible. Et il s’en fout, tant que tu produis quelque chose d’exploitable.
Et je parle même pas de cette injonction constante à “être fort·e”. Tu connais le refrain : “T’es tellement courageuse”, “T’as survécu à tout ça, c’est incroyable”, “T’es une battante, vraiment.” Mais en fait, non. Je suis pas une battante. Je suis juste encore debout. Et parfois, c’est pas un choix. C’est juste parce que j’ai pas trouvé d’autre option. On a transformé la survie en esthétique. On applaudit les gens qui s’écroulent à moitié en leur disant “tu m’inspires”. Tu vois le problème ? On romantise la douleur tant qu’elle est vendable. Tant qu’elle reste jolie sur un fond beige.
Et pendant ce temps, les structures qui devraient protéger, soutenir, écouter… elles te laissent te noyer en silence. L’économie créative actuelle, c’est Hunger Games version Wi-Fi. T’as des gens qui crèvent la dalle derrière des photos impeccables. Des autrices publiées qui vivent sous le seuil de pauvreté. Des chanteuses qui autoproduisent des albums incroyables mais doivent vendre des mugs pour payer leur loyer. Mais tout ce que tu vois, c’est la vitrine. Le glamour sans le gouffre. Et si tu parles trop fort de ce qu’il y a derrière, t’es amère. T’es problématique. T’es “trop intense”. Bah ouais. Je suis intense. Parce que ce monde est une caricature géante, et que je refuse de faire semblant qu’on vit dans une comédie romantique.
Alors oui, je hais ce monde. Pas juste un peu. Pas de façon passive-agressive. Je le hais profondément, viscéralement, avec la rage lucide de quelqu’un qui l’a regardé en face trop longtemps. Et pourtant, je suis encore là. À parler. À créer. À foutre des mots sur ce chaos. Pourquoi ? Parce que c’est ça, le paradoxe. Ce monde me donne envie de vomir, mais il me donne aussi des raisons d’ouvrir la bouche. Parce que même si la haine est là, elle me tient éveillée. Et elle me pousse à refuser l’effacement. Ce que j’ai à dire n’est pas toujours joli, ni poli, ni bon pour le référencement. Mais c’est réel. Et parfois, c’est suffisant pour continuer.
🎙️ Créer malgré la haine (ou grâce à elle ?)
Créer, dans ce contexte, ça peut paraître absurde. Ou naïf. Ou masochiste. Pourquoi produire quoi que ce soit dans un monde qui transforme tout en marchandise, qui récupère les luttes, qui filtre la douleur pour en faire du marketing ? Pourquoi ouvrir la bouche quand on sait que la moitié des gens veulent te faire taire et que l’autre moitié veut te découper en morceaux pour t’archiver dans une tendance ?
Et pourtant, je crée.
Pas parce que je crois en la beauté du monde. Pas parce que je suis une optimiste déguisée en cynique. Pas parce que j’ai la foi dans l’humain ou que j’ai lu un livre de développement personnel qui m’a changée. Non. Je crée parce que je refuse de me taire. Parce que même quand tout me donne envie de fuir, il reste une tension, là, dans le ventre, dans les mains, dans la gorge. Une tension qu’aucun yoga ni affirmation positive ne peut dissiper. Créer, c’est ma manière de ne pas imploser.
J’ai compris un jour que la haine n’était pas toujours un poison. C’est aussi une boussole. Une forme d’intelligence brutale. Elle pointe ce qui ne va pas. Elle brûle ce qui est faux. Elle refuse le compromis. Et oui, parfois elle déborde. Elle isole. Elle épuise. Mais elle éclaire aussi ce qu’on nous a appris à ignorer. Et quand tu prends le temps de la regarder en face, cette haine-là, elle te montre ce que tu veux défendre. Ce que tu refuses de voir disparaître. Elle te donne une langue. Elle te forge une esthétique. Elle t’oblige à te définir en dehors du décor.
Alors je l’utilise.
Pas pour blesser. Mais pour dire ce que personne n’a envie d’entendre. Je crée depuis cette colère calme, pas celle qui hurle sans fin, mais celle qui sait exactement pourquoi elle est là. Et je crois qu’il y a quelque chose de sacré dans ça. Parce que dans un monde où tout le monde veut être aimé, moi je veux être exacte. Vraie. Inconfortable, parfois. Mais vivante. Je préfère choquer avec une phrase honnête que séduire avec un mensonge esthétique.
Créer, pour moi, c’est pas une fuite. C’est un refus. Un refus de laisser le monde tel qu’il est sans y apposer mon empreinte. Même minuscule. Même imparfaite. C’est mon doigt tendu à toutes les structures qui m’ont dit “tu n’as pas ta place ici”. C’est ma réponse à tous les silences forcés, à toutes les humiliations polies, à toutes les absences institutionnelles. C’est un sabotage doux mais constant. Une faille que je creuse jusqu’à ce qu’elle devienne passage.
Il y a cette idée que l’art doit être “élevé”, “inspirant”, “positif”. Mais la vérité, c’est que certains chefs-d’œuvre sont nés dans des gouffres. Nina Simone chantait avec ses nerfs. Alan Moore écrivait contre le système. Björk sculpte le chaos. Frida peignait avec ses fractures. Aucun de ces artistes n’a attendu la paix intérieure pour créer. Ils ont plongé dans la douleur, l’ont façonnée, l’ont donnée au monde comme une arme, ou une offrande, ou les deux.
Et moi, à mon échelle, je fais pareil. Je prends mes morceaux, mes échecs, mes colères, mes nuits blanches. Je les trie. Je les réécris. Je les rends audibles. Parfois même j’arrive à les rendre beaux. Pas parce que je veux qu’on m’applaudisse. Mais parce que c’est ça ou l’extinction. Parce que rester muette, pour moi, c’est mourir à petit feu. Et que l’art, aussi bancal soit-il, me maintient dans un état de friction vivante.
Je n’ai jamais voulu créer pour apaiser les autres. J’ai voulu créer pour ne pas exploser moi-même. Et c’est dans cette tension-là que je trouve ma voix. Une voix qui ne rassure pas forcément. Qui dérange parfois. Mais qui tient debout, coûte que coûte.
Et tu sais quoi ? Je crois que c’est ça, le vrai pouvoir de la création. Pas la reconnaissance. Pas le buzz. Pas l’approbation. Le fait de se choisir. Encore. Encore. Et encore. Même quand tout autour de toi dit que tu ferais mieux de te taire. Même quand le monde t’ignore, ou te réduit, ou te découpe en contenus digestes. Tu continues. Parce que la haine t’a appris que ton regard était précieux. Parce qu’elle a arraché les illusions, et qu’il ne reste que ce feu, brut, pas marketable. Ce feu qui te dit : “Tu respires encore. Alors parle.”
🎙️ Créer, c’est refuser le silence imposé
Il y a une chose qu’on oublie souvent quand on parle de création : c’est que le silence n’est pas toujours une absence. Parfois, c’est un piège. Un silence qui n’est pas choisi, mais imposé. Celui qu’on t’inculque quand on te dit que tu fais trop de bruit. Que tu prends trop de place. Que tu dis les mauvaises choses, au mauvais moment, avec trop de mots, trop d’émotion, trop de vérité.
Et dans ce monde-là, le monde actuel, ce silence a changé de forme. Il est plus sournois. On ne t’interdit pas de parler. On t’enterre sous du bruit. Sous des contenus, des notifications, des tendances, des injonctions contradictoires. On te fait croire que tu peux t’exprimer, à condition d’être dans le bon format. Avec le bon ton. Au bon rythme. Dans le bon mood. “Exprime-toi, mais pas trop.” “Crée, mais pas comme ça.” “Sois libre, mais reste monétisable.”
Alors non, je ne crois pas que créer soit toujours un acte de joie. Pour moi, c’est un refus. Un bras d’honneur doux. Une manière de dire : “Je vous entends, mais je vous emmerde.” Créer, c’est refuser d’avaler tout ce qu’on nous sert. C’est refuser de se faire digérer par un système qui nous transforme en pixels obéissants. C’est choisir, malgré tout, de poser sa voix sur le papier, sur un micro, sur une scène. Même si elle tremble. Même si elle dérange. Même si elle ne coche aucune case.
Parce que chaque fois que je publie un texte, un épisode, une chanson, je me bats contre cette petite voix qui me dit : “Mais à quoi bon ?” Et cette voix, elle n’est pas née toute seule. Elle est le fruit d’un monde qui rend invisible tout ce qui ne lui ressemble pas. Qui étouffe les voix fragiles. Qui détourne les colères trop spécifiques. Qui folklorise la douleur des autres pour la rendre acceptable à ceux qui n’en connaissent que la théorie.
Je crée parce que je ne veux pas laisser ce monde dicter ce qui mérite d’exister. Parce que j’ai trop vu de gens brillants se taire. Se cramer. Se faire effacer. Parce qu’on ne leur a jamais laissé l’espace. Parce qu’on leur a appris à se minimiser. Parce qu’ils n’étaient pas “bankable”. Et moi, j’en peux plus de voir des voix puissantes mourir dans des silences polis.
Alors je parle. Même si c’est imparfait. Même si ça dérange. Même si parfois, j’aimerais disparaître. Parce que chaque fois que je parle, j’ouvre une brèche. Pas une révolution. Pas une tendance. Une brèche. Et parfois, c’est suffisant. Suffisant pour que quelqu’un d’autre, quelque part, entende un écho. Suffisant pour qu’une autre voix se lève. Pour qu’une autre rage trouve sa forme.
Et j’ai longtemps cru que mon travail, c’était de rendre les choses jolies. D’être “pro”. D’être “inspirante”. Aujourd’hui, je pense que mon seul vrai devoir, c’est d’être sincère. De dire les choses comme elles viennent. Même quand elles ne sont pas prêtes. Même quand elles sont brutales. Même quand elles sont moches.
Parce que la création, pour moi, c’est pas une vitrine. C’est une chambre d’écho. C’est un cri. Une balise dans la nuit. Quelque chose qui dit : “Je suis encore là. Et toi aussi.” C’est une façon de tracer une ligne invisible entre moi et toi. Entre toutes celles et ceux qui ne se retrouvent dans rien, mais qui savent qu’il y a autre chose. Un autre langage. Un autre rythme. Une autre façon de respirer.
Et parfois, ça suffit. Une voix. Une phrase. Une chanson. Un poème. Une main tendue dans l’ombre. Pas pour sauver. Juste pour rappeler qu’on est là. Qu’on existe. Qu’on ne rentre pas dans leurs cases, mais qu’on prend quand même de la place. Et qu’on continuera. Même si c’est fatiguant. Même si c’est lent. Même si ça ne paie pas le loyer.
Créer, c’est dire non. Encore et encore. C’est refuser l’effacement. Refuser la réduction. Refuser les normes étouffantes qui voudraient qu’on parle comme des PowerPoint humains, ou qu’on se taise si on ne peut pas briller. C’est dire : “Je suis pas une marque. Je suis une voix.” Et parfois, c’est la seule chose qui tienne debout dans la tempête.
Ce que je fabrique, c’est pas du contenu. C’est une empreinte. Ce que je dépose ici, c’est pas un produit. C’est une tentative de rester humaine dans un monde qui essaie de nous transformer en flux optimisé. Et si ça ne plaît pas, tant pis. Je suis pas là pour plaire. Je suis là pour rester présente. Pour poser mes mots, même s’ils grattent. Même s’ils piquent. Parce que j’ai passé trop de temps à me taire. Et que ce luxe-là, aujourd’hui, je peux plus me le permettre.
🎙️ Conclusion – “Créer, parce que se taire, c’est trahir”
Alors voilà.
Je ne crois pas au monde actuel. Je n’y crois pas une seconde. Je le trouve absurde, bruyant, violent, et parfois carrément grotesque. Il me donne la nausée, il m’étouffe, il m’épuise. Mais malgré ça, je continue à créer. Pas parce que je veux le changer. Pas parce que je pense pouvoir le réparer. Mais parce que j’ai décidé que je n’allais pas me laisser effacer. Pas sans laisser une trace. Pas sans résister.
Créer, pour moi, c’est pas un acte de foi. C’est un acte de guerre douce. Une résistance intime. Une manière de me dire : je suis encore là. Je tiens. Je parle. Même si ma voix déraille, même si je tremble. Je crée parce que le silence, c’est ce qu’ils veulent. Parce qu’une créatrice qui ne dit rien, c’est une créatrice qu’on ne dérange pas. Qu’on ne bouscule pas. Et qu’on peut, un jour, faire disparaître.
Je crée pour celles et ceux qui n’ont jamais eu la place de poser leurs mots. Je crée pour la gamine que j’étais, celle qui écrivait en cachette, qui se disait qu’elle n’avait pas le droit, pas le talent, pas le profil. Je crée parce que je suis fatiguée de voir la beauté réduite à un algorithme et la colère étouffée sous un filtre “positivité toxique”.
Je crée parce que je refuse. Je refuse de me contenter d’être “tolérée”. Je refuse d’être transformée en marque. Je refuse de laisser les autres raconter mon histoire à ma place. Et si je dois tomber en hurlant des vérités inconfortables, alors ce sera avec du style.
Alors oui, je hais le monde actuel. Mais je l’affronte. Avec des mots. Avec des cris bien structurés. Avec des silences choisis. Avec des fragments de moi que je choisis de ne pas cacher.
Et si t’as tenu jusqu’ici, c’est peut-être que toi aussi, tu portes cette même tension. Ce même refus. Ce même feu. Si c’est le cas, alors t’es pas seul·e. T’es pas folle. T’es pas trop. Tu crées peut-être pas pour être aimée. Tu crées pour exister. Et c’est déjà immense.
Si cet épisode t’a parlé, piqué, bousculé — c’est qu’il était pour toi. Tu peux t’abonner à Cappuccino & Croissant sur ta plateforme préférée, ou même en parler à une personne qui, comme toi, crée depuis la faille.
Mes livres sont dispos en anglais et en français — certains doux, d’autres plus corrosifs. Et si t’as envie d’entendre ce que donne cette voix quand elle chante ou crie, mes morceaux sont sur Spotify, SoundCloud et YouTube. Le dernier projet s’appelle GLITCH. Aucun auto-tune émotionnel dedans.
Et si tu veux soutenir ce podcast, mon travail, mes nuits blanches et mes coups de gueule élégants, le Patreon est ouvert. Avec du contenu bonus, du off, des secrets, et probablement un ou deux aveux un peu trop honnêtes.
Merci d’avoir écouté. Merci de résister. Merci de créer.
On se retrouve très vite. Et d’ici là, souviens-toi : ne laisse jamais ce monde décider à ta place quand il est temps de te taire. Allez, salut 💙
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