Dans la tête d'Elon Musk
- Harmonie de Mieville
- 22 sept. 2024
- 16 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 avr.
Note de l’autrice : cet article a été écrit avant les récents événements impliquant Elon Musk. Suite à ses actions, notamment [le salut en question], j’ai retiré l’épisode correspondant du podcast, mais je laisse cet article en ligne en tant qu’archive d’un regard passé sur sa trajectoire.

Aujourd’hui, on va parler de grandeur. Mais attention, pas le genre de grandeur où tu passes trois heures à choisir la bonne paire de sneakers ou à camper devant l’Apple Store pour le dernier iPhone. Non, non, ici, on parle de fusées, de voitures électriques et de rêves de colonisation martienne. Parce qu’on va plonger dans l’univers d’un homme qui ne fait rien à moitié : Elon Musk. Vous savez, ce gars qui veut autant révolutionner le transport que le voyage spatial – et qui, au passage, balance quelques tweets incendiaires pour pimenter ses journées.
Elon Musk, c’est un peu comme un super-héros de la Silicon Valley, mais version déjantée. Si Tony Stark et Bruce Wayne avaient un enfant (et un compte Twitter un peu trop actif), ce serait probablement lui. À la tête de SpaceX et Tesla, il jongle entre envoyer des fusées dans l’espace, produire des voitures qui se conduisent toutes seules, et imaginer un futur où on pourrait tous s’installer sur Mars. Et tout ça, avec un timing qui donne presque l’impression qu’il a plus de 24 heures dans une journée. Franchement, à côté, votre to-do list du lundi paraît bien fade.
Mais Elon, ce n’est pas que du rêve et des fusées. C’est aussi des drames, des controverses, et des casseroles qu’il traîne avec une nonchalance déconcertante. Vous l’avez probablement vu en train de se chamailler sur Twitter avec un autre milliardaire ou d'annoncer la privatisation de Tesla en balançant un chiffre magique sorti de nulle part. Bref, il sait capter l’attention, et parfois, c’est plus un spectacle qu’une stratégie.
Alors, installez-vous confortablement avec votre cappuccino ou, pour les plus audacieux, un petit expresso corsé, parce qu’on va explorer ce que signifie vraiment être Elon Musk. Comment un gamin geek d’Afrique du Sud est devenu l’un des entrepreneurs les plus puissants – et les plus controversés – du monde ? De la survie de Tesla aux crashs (littéraux) de SpaceX, jusqu’à son obsession pour Mars… préparez-vous, cet épisode va vous propulser à la vitesse de la lumière à travers l’univers d’un homme qui ne sait pas où s’arrêter. Spoiler : même lui ne le sait pas vraiment.
Qui est vraiment Elon Musk ?
Si vous pensiez que l’histoire d’Elon Musk commençait avec des fusées ou des voitures électriques, détrompez-vous. Pour comprendre ce personnage atypique, il faut remonter à ses origines – et croyez-moi, c’est déjà toute une aventure. Né en 1971 à Pretoria, en Afrique du Sud, Musk n'était pas vraiment ce qu'on appellerait un "enfant populaire". Imaginez un gamin geek, du genre à préférer la compagnie de ses ordinateurs à celle de ses camarades de classe. Oui, le stéréotype classique du nerd... sauf que ce nerd-là avait déjà de grandes ambitions, et surtout un sens aigu de l'entrepreneuriat.
À 12 ans, pendant que la plupart d’entre nous luttions pour comprendre comment fonctionnait un magnétoscope, lui, il codait son premier jeu vidéo. Et bien sûr, il le vend pour 500 dollars. Pas mal pour un pré-ado, non ? Le jeu en question s’appelait Blastar, une sorte de Space Invaders version Musk, où le but était d’exploser des vaisseaux aliens avec des lasers. Rien que ça. Si vous cherchez une allusion prémonitoire à sa future obsession pour l’espace, vous êtes en plein dedans.
Mais bon, soyons réalistes : la jeunesse de Musk n’a pas été une success-story sans faille. Entre des relations familiales compliquées et une adolescence marquée par l’isolement, le petit Elon a dû développer une certaine résilience. Peut-être que c’est là que son besoin de prouver au monde qu’il pouvait accomplir l’impossible a commencé à se forger. Ou peut-être qu'il s'ennuyait juste beaucoup. À vous de voir.
Passons à sa grande entrée dans le monde des affaires. Si l’on met de côté sa période geek d’Afrique du Sud, c’est vraiment en Californie que le Musk show démarre. Après un passage éclair à Stanford, qu’il quitte après deux jours (oui, deux jours, à peine le temps de déballer ses cartons), il fonde sa première entreprise, Zip2, en 1996. Alors, qu’est-ce que Zip2, vous demandez ? En gros, c’était une sorte de Google Maps avant Google Maps. Musk voulait aider les journaux à créer des guides urbains en ligne avec des cartes interactives. Une idée révolutionnaire à l’époque, même si, aujourd'hui, ça nous paraît aussi excitant qu’un guide papier du Routard. Mais bon, c’est le 20ème siècle, il faut leur pardonner.
Quatre ans plus tard, il vend Zip2 pour la modique somme de… 300 millions de dollars. Oui, vous avez bien entendu, un petit pactole. S’il était déjà un outsider dans la Silicon Valley, ce coup d’éclat l’a transformé en un des golden boys du secteur. Mais comme tout bon entrepreneur à la recherche de l’innovation ultime, il ne s’est pas arrêté là. Avec son nouveau trésor de guerre, Musk se lance dans l’aventure PayPal. Et là, on touche à du lourd.
PayPal, c’est cette plateforme de paiement en ligne que vous utilisez pour acheter vos trucs sur eBay ou sur des sites où vous ne voulez pas trop exposer vos coordonnées bancaires. Et devinez quoi ? Musk l'a cofondée en 1999, la même année où il s’achète une McLaren F1, parce que… pourquoi pas ? Bon, pour être tout à fait honnête, il a été éjecté de PayPal peu après, mais il avait déjà empoché une belle part. Et puis, PayPal se fait racheter par eBay en 2002 pour 1,5 milliard de dollars, ce qui transforme Musk en multimillionnaire à même pas 30 ans.
Mais qu’est-ce qu’on peut dire de Musk en dehors de ses succès en série ? Eh bien, c’est là que ça devient intéressant. Parce que Musk, c’est autant un génie visionnaire qu’un type capable de diviser les foules avec ses déclarations... disons, un peu spéciales. Twitter, son terrain de jeu favori, en est témoin. Vous souvenez-vous du moment où il a décidé d’annoncer qu’il allait privatiser Tesla à 420 dollars l’action, avec des “financements sécurisés” ? Spoiler : les financements n'étaient pas aussi sécurisés que ça. Résultat ? Il a été poursuivi par la SEC, la Commission des opérations de bourse américaine, et a dû abandonner son rôle de président de Tesla. Oui, même les génies font des bourdes.
Psychologiquement parlant, Musk intrigue. Est-ce qu’on a affaire à un leader ultra-charismatique, au génie un peu farfelu qui voit au-delà des horizons que le commun des mortels ne perçoit pas ? Ou est-il simplement un CEO mégalo qui prend des risques démesurés en se nourrissant de l'adrénaline de chaque nouvelle initiative ? Ce qu’on peut affirmer, c’est que Musk n’a pas peur de casser les codes. Il est imprévisible, parfois chaotique, mais il n’y a aucun doute sur le fait qu’il a un impact immense sur les industries qu’il touche. Et, soyons honnêtes, c’est aussi ce qui le rend si fascinant à observer.
Pour conclure ce premier aperçu, Elon Musk est un entrepreneur atypique qui a su, dès ses débuts, s’imposer comme une figure incontournable de la tech. Mais derrière cette image de leader visionnaire, se cache un homme aux multiples contradictions. La question reste : jusqu’où pourra-t-il repousser les limites sans que tout ne s’effondre ? On en parle dans la suite.
SpaceX – Une conquête de l’espace ou un rêve fou ?
Si un jour on vous avait dit qu’un milliardaire tech allait envoyer des fusées dans l’espace, vous auriez probablement ri en pensant à un film de science-fiction. Mais Elon Musk a pris cette idée, l’a emballée dans une fusée, l’a allumée, et – littéralement – envoyée dans l’espace. SpaceX, fondé en 2002, a été le moyen pour Musk de concrétiser son rêve de rendre les voyages spatiaux accessibles à tous. Mais avant de faire voler des fusées comme des Uber dans l’espace, Musk a traversé un véritable champ de bataille. On pourrait même dire qu’il a failli crasher bien plus que des prototypes.
Au départ, personne ne croyait vraiment que SpaceX pourrait sérieusement concurrencer les agences spatiales publiques comme la NASA. Mais Musk, en bon obstiné qu’il est, n’allait pas se laisser arrêter par quelques sceptiques. Et c’est là que ça devient intéressant – et un peu chaotique. Entre 2006 et 2008, les trois premières tentatives de lancement de la Falcon 1 se sont soldées par des échecs cuisants. Imaginez une fusée qui explose en vol devant un Musk dépité... à trois reprises. À ce stade, la plupart des gens auraient jeté l’éponge (et probablement les fusées avec), mais Musk, lui, persiste. Il dit même que le quatrième lancement serait sa dernière tentative avant de devoir mettre la clé sous la porte. Spoiler alert : la quatrième tentative a été un succès. Et là, c’était parti pour un nouveau chapitre de la conquête spatiale.
Le coup de génie de Musk ? La réutilisabilité des fusées. Avant SpaceX, chaque lancement spatial coûtait une fortune parce que, soyons clairs, chaque fusée se détruisait en une fraction de seconde une fois sa mission accomplie. Imaginez acheter une voiture neuve et devoir la jeter après chaque trajet. Un peu extrême, non ? Mais Musk, avec son esprit d’ingénieur hacker, a changé la donne : pourquoi ne pas récupérer les fusées et les réutiliser ? Et c’est là que SpaceX a véritablement révolutionné l’industrie.
Le pari était risqué. Les premiers tests de récupération des boosters de fusées étaient plus proches d’un spectacle de feux d’artifice que d’une opération militaire de précision. Mais après plusieurs essais – et quelques crashs spectaculaires – Musk a réussi l’impossible : faire atterrir une fusée. C’est comme si le Wright Flyer des frères Wright avait fait un looping dans le ciel avant de se poser en douceur. SpaceX venait de prouver que la réutilisabilité était non seulement possible, mais aussi économiquement viable. À partir de là, c'était Game Over pour les méthodes traditionnelles d'exploration spatiale.
Et comme si ce n'était pas suffisant, Musk a décidé de marquer les esprits d'une manière que seul lui aurait pu imaginer. En 2018, il envoie une de ses voitures Tesla Roadster dans l'espace. Mais pas n'importe comment : au volant, un mannequin baptisé "Starman", et en fond sonore, "Space Oddity" de David Bowie. Cette image surréaliste a fait le tour du monde. Une voiture rouge dérivant paisiblement dans l'espace avec la musique de Bowie en fond, c'est le genre de coup de pub que même les meilleures agences de marketing ne peuvent pas inventer. Musk, en une seule opération, a réussi à propulser SpaceX dans la culture pop. Oui, c’était un exploit technologique, mais c’était aussi une véritable performance artistique.
Mais SpaceX ne se contente pas de faire le show. L'impact global de l’entreprise est tout simplement monumental. D'abord, il y a l’aspect économique : en réussissant à faire baisser drastiquement les coûts des lancements spatiaux, SpaceX a rendu l’espace plus accessible non seulement pour les gouvernements, mais aussi pour les entreprises privées. C'est simple, ils ont redéfini les règles du jeu. Aujourd’hui, quand une startup rêve d’envoyer des satellites, elle passe par SpaceX, pas la NASA.
Puis, il y a l’aspect politique. SpaceX, entreprise privée, a rendu possible quelque chose qui, il y a 20 ans, relevait de la science-fiction : la privatisation de l’espace. Et c’est là que le débat devient sérieux. Est-ce une bonne chose que des entreprises privées – dont le but est, après tout, de faire du profit – prennent le contrôle d’une partie de l’exploration spatiale, autrefois réservée aux agences publiques ? Certains diront que Musk a donné un coup de fouet à une industrie qui stagnait, d'autres craindront que l’espace devienne un terrain de jeu pour milliardaires. Et quelque part au milieu de tout ça, il y a Musk, qui continue de rêver à une colonie humaine sur Mars, tout en jonglant avec les contrats gouvernementaux et ses propres ambitions.
D’un point de vue technologique, SpaceX a incontestablement bouleversé les règles. Mais d’un point de vue culturel, c’est tout aussi impressionnant. SpaceX n’est pas juste une entreprise spatiale, c’est devenu un phénomène. Les memes, les tweets, les rêves d'un Musk qui parle de l’avenir de l’humanité sur Mars… tout ça alimente une légende moderne où la tech, l’aventure et le marketing se mélangent. La question qui reste est : jusqu’où Musk pourra-t-il nous emmener ? Mars est-elle vraiment au bout du chemin, ou est-ce encore un autre rêve fou qu’il poursuivra jusqu’à ce qu’il trouve un nouveau jouet à lancer dans l’espace ?
Tesla – Révolutionner l’industrie automobile
Quand Elon Musk débarque chez Tesla en 2004, l'entreprise est loin d'être la puissance mondiale qu'elle est aujourd'hui. À l'époque, Tesla, c’était juste une startup avec une idée un peu folle : créer des voitures électriques de luxe. Autant dire qu'on était à des années-lumière de la révolution automobile que Musk avait en tête. Mais avec son arrivée, l’objectif est devenu bien plus ambitieux : non seulement produire des voitures électriques haut de gamme, mais les rendre accessibles à tout le monde. Musk n’a jamais été du genre à viser petit, ça on le sait bien.
Mais avant de parler de l'impact environnemental et économique, il faut qu'on s'attarde sur les débuts chaotiques de Tesla. Si vous pensiez que Musk et Tesla, c’était un succès instantané… eh bien, vous n’avez probablement jamais entendu parler de l’enfer de la production. Entre 2008 et 2010, Tesla a flirté dangereusement avec la faillite. Le modèle Roadster, leur premier véhicule, était en proie à des retards de production sans fin, des problèmes techniques et des coûts qui explosaient. Les critiques ? Elles pleuvaient. Les investisseurs ? Ils n’étaient pas loin de jeter l’éponge. Musk lui-même a dû réinjecter une grande partie de sa fortune personnelle pour maintenir Tesla à flot.
Et puis il y a eu ce qu'on appelle "l'enfer de la production". Musk en parle comme d’une période infernale où il a littéralement dormi sur le sol de l'usine pour surveiller la chaîne de production. Imaginez un milliardaire, confortablement installé sur une moquette sale, juste à côté des robots qui assemblent ses voitures. Ça donne une image plutôt frappante, non ? Mais pour Musk, c'était la seule manière de s'assurer que les délais seraient tenus et que Tesla ne finirait pas au fond du gouffre. Il a mis sa santé, ses finances, et probablement une bonne partie de son mental sur la table pour sauver cette entreprise.
Alors, quand on voit une Tesla Model S aujourd'hui, toute belle et brillante, il faut se souvenir que derrière cette carrosserie élégante, il y a des années de sueur, de larmes et de nuits blanches. Et ce qui est vraiment fascinant avec Tesla, c'est que la marque a complètement bouleversé l'industrie automobile. Avant, quand on pensait aux voitures électriques, on imaginait des véhicules lents, moches, et surtout pas sexy. Puis Tesla est arrivée et a changé cette perception. Soudain, les voitures électriques étaient rapides, élégantes, et carrément cool. Elon Musk a littéralement transformé un marché de niche en une tendance mondiale.
Mais le vrai génie derrière Tesla, c'est l'impact écologique. Musk a toujours eu cette vision de rendre la planète plus propre, et avec Tesla, il a mis une pression énorme sur les autres constructeurs automobiles. Des géants comme General Motors, Ford et même les marques européennes de luxe comme Mercedes et Audi ont dû réagir. Du jour au lendemain, la conversation dans les bureaux d'études des grandes marques automobiles a changé. Plus question de se reposer sur leurs lauriers avec des moteurs à combustion. Ils devaient suivre le mouvement électrique, et vite. Musk avait redéfini les règles du jeu.
Tesla n’est donc pas juste une marque de voiture électrique, c’est une révolution industrielle. L’industrie automobile, qui avait été relativement stable depuis des décennies, a été secouée par Tesla. Mais l'impact de Tesla ne s'arrête pas là. Si aujourd’hui vous voyez de plus en plus de voitures électriques sur les routes, c’est grâce à Tesla. Si vous entendez des discussions sur l’avenir de l’énergie verte et sur les batteries, c’est encore une fois grâce à Tesla. Musk a créé une chaîne de production et de distribution qui fait de l’électrique le futur, non seulement pour les voitures, mais pour tout le secteur de l’énergie.
Bien sûr, Tesla n’est pas sans controverses. L'autopilot, par exemple. Ce système de conduite semi-autonome a fait couler beaucoup d'encre, surtout quand des conducteurs peu scrupuleux ont décidé de tester les limites du système en s'endormant au volant ou, mieux encore, en passant sur le siège passager pendant que la voiture roulait. Les vidéos virales de Tesla "autopilotées" ont fait le tour des réseaux sociaux. Et franchement, c’est le genre de contenu qui fait autant rire qu'il fait peur. On se demande parfois si Musk n’a pas créé ce système juste pour voir jusqu’où les gens iraient.
Mais, bien sûr, l'autopilot a aussi fait l’objet de critiques sérieuses, notamment concernant les accidents impliquant des véhicules Tesla. Le débat sur l’intelligence artificielle et la responsabilité des entreprises face à ces nouvelles technologies est loin d’être terminé. Et Musk, en bon visionnaire provocateur, a toujours une réponse à ce genre de polémiques. Mais pour chaque débat, il y a des milliers de fans qui restent fascinés par le potentiel futuriste de Tesla.
Alors comment Musk parvient-il à jongler entre son rôle de visionnaire et celui de businessman pragmatique ? C’est là que réside une partie du mystère Elon Musk. Il rêve grand – coloniser Mars, sauver la planète avec des énergies renouvelables – mais il sait aussi faire les compromis nécessaires pour que ses entreprises restent viables économiquement. Et c’est là qu’il est unique. Il n’a pas peur de sacrifier des profits à court terme pour poursuivre des objectifs à long terme.
En résumé, Tesla n’est pas juste une entreprise qui vend des voitures électriques. C’est une entreprise qui redéfinit notre façon de penser la technologie, l’énergie, et l’impact écologique. Musk a su transformer une idée simple – des voitures électriques – en une révolution mondiale. Mais derrière chaque voiture Tesla, il y a des défis, des sacrifices et des polémiques. Ce qui est certain, c’est que Tesla, comme SpaceX, a changé le monde. Et à la manière de Musk, ce n’est qu’un début.
Musk, l’homme derrière les entreprises
Derrière les fusées qui atterrissent en douceur et les voitures électriques dernier cri, il y a un homme, Elon Musk, qui défie à peu près toutes les conventions. Et soyons honnêtes, ce n’est pas seulement grâce à ses innovations que Musk est devenu une figure incontournable dans la culture populaire. Non, il a une autre arme secrète : Twitter. Parce que, quand il n’est pas en train de superviser des missions spatiales ou de révolutionner l’industrie automobile, Elon Musk est sur les réseaux sociaux. Et là, c’est un véritable spectacle.
Le Twitter de Musk, c’est un mélange de provocations, de blagues douteuses, et de déclarations choc. On pourrait presque croire que son compte a été hacké – sauf que non, c’est bien lui. Prenons l’exemple de ce fameux tweet en 2018 où il annonce, l’air de rien, qu’il va privatiser Tesla à 420 dollars par action, avec les “financements sécurisés”. Spoiler : les financements n’étaient pas si sécurisés que ça. Résultat des courses ? Une enquête de la SEC, des poursuites judiciaires et une amende salée. C’est ça, Elon Musk. Entreprendre de grandes choses tout en prenant des risques qui frôlent parfois la ligne rouge.
Mais ce tweet n’est que la partie émergée de l’iceberg. Musk a une fascination particulière pour certaines thématiques, comme Dogecoin – cette cryptomonnaie qui a commencé comme une blague sur Internet avant de devenir, grâce à lui, une sensation mondiale. Un seul de ses tweets, et hop, le prix du Dogecoin s’envole. Quelques jours plus tard, un autre tweet, et boum, la chute libre. Le pouvoir qu'il détient sur les marchés avec une simple phrase de 280 caractères est tout bonnement hallucinant. C’est un peu comme si Tony Stark avait décidé de se lancer dans la finance... mais en version beaucoup moins prévisible.
Et puis, il y a ses idées farfelues, qui naviguent entre le génie pur et la folie douce. Vous souvenez-vous de ce moment où il a sérieusement proposé d’envoyer des bombes nucléaires sur Mars pour “terraformer” la planète ? Ou encore, sa promesse de créer des tunnels sous les villes pour éviter le trafic ? Ah, et comment ne pas mentionner sa passion pour les flamethrowers ? Oui, Musk a aussi un jour décidé de vendre des lance-flammes sous la marque “The Boring Company”. Parce que pourquoi pas ?
Mais au-delà de ses excentricités, Musk incarne un nouveau type de leadership. Ce n’est plus le CEO classique en costume-cravate que l’on voit dans les journaux économiques. C’est un entrepreneur qui se veut proche du public, qui tweete comme il parle, et qui n’a pas peur de montrer ses imperfections. En cela, il a réussi à influencer toute une génération de CEOs et de start-up. On parle désormais de patrons “accessibles”, voire même un peu chaotiques. Prenons l'exemple de Jack Dorsey, l'ancien PDG de Twitter, qui tweetait de sa grotte, ou encore Mark Zuckerberg avec son obsession soudaine pour le métavers. Il y a une véritable tendance à ce style de gestion plus transparent – ou tout du moins, à l’apparence de transparence.
Le problème avec cette stratégie ? C’est que lorsqu’on joue avec l’opinion publique, les risques sont élevés. Si Musk inspire beaucoup, il divise tout autant. Il y a ceux qui le voient comme un génie visionnaire, un Steve Jobs moderne qui repousse les limites de la technologie et de l'humanité. Et puis, il y a ceux qui le considèrent comme un mégalomane, un homme en quête perpétuelle de reconnaissance, prêt à tout pour capter l’attention. Ses tweets peuvent parfois faire rire, mais d’autres fois, ils ont des conséquences bien réelles, comme les fluctuations boursières, des licenciements massifs ou encore des procès interminables.
En dehors de ses entreprises, Musk a aussi façonné la culture populaire. Il est devenu une icône, presque un meme vivant. On ne compte plus les parodies de ses tweets, les débats infinis sur ses intentions (veut-il vraiment sauver l’humanité ou est-il simplement là pour s’amuser avec ses jouets high-tech ?). Certains le voient comme une figure de la Silicon Valley moderne, tandis que d’autres pensent qu’il est devenu une sorte de caricature de l’entrepreneur trop riche et déconnecté. Le fait qu’il joue avec ces perceptions, qu’il ne prenne pas toujours les choses au sérieux, rend son personnage d’autant plus captivant.
Finalement, on se demande : est-ce qu’Elon Musk est un génie incompris, qui voit des opportunités là où personne ne les attend, ou est-il juste un homme chanceux, qui a su jouer ses cartes au bon moment et qui continue d’étendre son empire malgré lui ? Peut-être est-il un peu des deux. Ce qui est certain, c’est qu’il incarne parfaitement les contradictions de notre époque : entre innovation technologique et quête de pouvoir, entre impact réel et distractions superficielles.
Conclusion :
Voilà, voilà… Après avoir traversé les galaxies de SpaceX et parcouru les routes silencieuses des Tesla, on arrive à la fin de notre voyage au cœur de l'univers d'Elon Musk. Ce qu'on peut dire avec certitude, c'est qu'il a changé la donne dans au moins deux industries majeures : l’automobile et l’aérospatial. D'un côté, il a transformé la voiture électrique en un symbole de luxe et de futur, de l’autre, il a ouvert les portes de l'espace à l'ère privée avec SpaceX. Que vous soyez fan ou sceptique, il est impossible de nier l’impact monumental qu’il a eu.
Mais au-delà des fusées et des voitures, Musk incarne une vision, un rêve parfois démesuré, souvent controversé. Entre ses tweets qui chamboulent les marchés et ses plans pour coloniser Mars, il nous pousse à nous demander jusqu’où un seul homme peut aller. Alors, la question est simple : Elon Musk a-t-il réellement redéfini notre futur, ou est-il simplement l’incarnation du rêve américain, version Silicon Valley ? Un génie visionnaire qui voit plus loin que nous tous, ou juste un entrepreneur ultra-ambitieux qui joue parfois avec le feu (et avec Twitter) ?
L’avenir seul nous le dira, mais en attendant, on veut connaître votre avis ! Est-ce que vous êtes prêts à vous installer dans une Tesla sur Mars, ou vous pensez que Musk va peut-être trop loin ? Dites-nous tout dans les commentaires, ou mieux encore, partagez cet épisode avec vos amis pour qu’on puisse en débattre ensemble autour d’un bon café.
Avant de vous quitter, un petit rappel : abonnez-vous au podcast pour ne rien manquer des prochains épisodes où l’on continuera à explorer l’univers fascinant – et parfois déroutant – de la pop culture et de l’innovation. Et si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à nous laisser une petite note, ça aide vraiment (et ça me permet de rester éveillée avec un bon cappuccino pour préparer le prochain).
Alors, sur ce, je vous laisse méditer sur notre cher Elon, et peut-être que la prochaine fois que vous lèverez les yeux vers les étoiles, vous penserez à lui... ou à votre prochaine commande de café. Allez, à très vite dans un nouvel épisode !
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