Alan Turing : le génie qui a façonné notre monde moderne
- Harmonie de Mieville
- 12 déc. 2024
- 14 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 avr.

Si vous pensez que l’intelligence artificielle est née avec ChatGPT, alors laissez-moi vous présenter son arrière-arrière-grand-père : Alan Turing. Spoiler : il a sauvé le monde avant que ça ne devienne cool.
Bienvenue dans cet épisode de Cappuccino & Croissant, où aujourd’hui, on parle d’un homme qui a changé la face du monde. Littéralement. Alan Turing, c’est un mélange de génie mathématique, de pionnier de l’informatique, et... de victime tragique d’une époque bien trop étroite d’esprit pour comprendre à quel point il était en avance sur tout le monde. Alors, asseyez-vous, attrapez votre café (ou thé, je ne juge pas) et préparez-vous pour une plongée dans la vie d’un homme aussi fascinant qu’injustement méconnu.
Mais attendez... est-ce qu’on a vraiment besoin de parler d’Alan Turing ? Je veux dire, oui, il a écourté la Seconde Guerre mondiale de deux ans, sauvé des millions de vies et inventé les bases de nos ordinateurs modernes, mais franchement, à part ça... ?
Évidemment qu’on doit en parler ! Parce qu’au-delà de ses contributions scientifiques, sa vie nous rappelle que le génie ne suffit pas toujours pour être accepté par son époque. Ce que Turing a accompli, c’est incroyable, mais ce qu’il a enduré, c’est révoltant. Bref, son histoire, c’est un mélange de code, de courage et de tragédie.
Dans cet épisode, on va explorer plusieurs facettes de cet homme légendaire. D’abord, le génie scientifique, avec des concepts comme la machine de Turing – promis, je vais traduire ça en langage humain. Ensuite, l’homme, avec ses excentricités et ses luttes personnelles dans une société qui ne tolérait ni sa vision ni qui il était. Et enfin, son héritage : pourquoi Alan Turing continue de marquer notre monde aujourd’hui, des IA jusqu’aux droits LGBTQIA+. Spoiler : oui, son impact est immense.
Alors, vous êtes prêts ? Prenons une gorgée de café – ou trois – et entrons dans la vie d’Alan Turing, le génie qui pensait avant que penser ne devienne tendance
Le génie d'Alan Turing
On commence par parler de ce qu’Alan Turing a apporté au monde, et je vous préviens : accrochez-vous, parce que son génie n’a pas seulement sauvé des vies, il a littéralement défini le futur de l’humanité. Oui, rien que ça.
On commence par parler de ce qu’Alan Turing a apporté au monde, et je vous préviens : accrochez-vous, parce que son génie n’a pas seulement sauvé des vies, il a littéralement défini le futur de l’humanité. Oui, rien que ça.
Pour comprendre pourquoi Alan Turing est une légende, il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, les nazis utilisaient un système de cryptage appelé Enigma. Imaginez un coffre-fort avec un code à des milliards de combinaisons possibles, un code qui change tous les jours à minuit. Déchiffrer ces messages, c’était comme résoudre des millions de Rubik’s cubes… sauf que si vous échouez, des soldats meurent.
Les Alliés savaient que casser ce code pouvait changer le cours de la guerre. Ils ont donc rassemblé les meilleurs cerveaux à Bletchley Park, un manoir un peu Hogwarts mais sans la magie. Parmi eux, Alan Turing. Pas de baguette magique, mais un cerveau qui fonctionnait plus vite que n’importe quel sort.
Quand il arrive à Bletchley, l’ambiance est tendue. Les autres codebreakers utilisent des méthodes classiques : papier, crayon, intuition. Turing, lui, regarde ça et dit quelque chose comme : ‘C’est mignon, mais ça va jamais marcher.’ Sa solution ? Automatiser le processus avec une machine. Oui, en 1940, Turing parlait déjà de remplacer les humains par des machines. Visionnaire, on vous dit.
Et c’est là qu’il invente ce qu’on appelle la Bombe électromécanique. Non, ce n’est pas une bombe qui explose, même si, vu l’époque, ça aurait été logique. Cette machine était en fait un proto-ordinateur : un assemblage gigantesque de rotors et de circuits qui testait des milliers de combinaisons possibles à la minute pour casser le code Enigma.
Imaginez la scène : une salle remplie de machines bruyantes, des rouleaux qui tournent, des clics mécaniques incessants… Ça devait ressembler à une usine. Mais derrière tout ce bruit, Turing et son équipe décryptaient des messages allemands. Chaque message cassé signifiait une attaque déjouée, des vies sauvées. Grâce à cette machine, ils ont pu prévoir des batailles, protéger des convois, et même préparer le débarquement en Normandie.
L’impact de ce travail est colossal. On estime que leurs efforts ont écourté la guerre de deux ans et sauvé 14 millions de vies. 14 millions. Pas un ou deux : des millions. C’est comme si Turing avait appuyé sur un bouton pause pour Hitler.
Mais Alan Turing ne s’est pas arrêté là. Pendant qu’il aidait à gagner la guerre, il réfléchissait aussi à des idées qui allaient changer le monde. Et c’est là qu’il développe la théorie de la Machine de Turing. Alors, c’est quoi, une machine de Turing ? Pour simplifier, c’est un concept théorique qui définit ce qu’un ordinateur est capable de faire. Une machine universelle capable d’exécuter n’importe quel programme, à condition qu’on puisse le traduire en algorithme.
Dit comme ça, ça peut paraître abstrait. Mais en gros, Turing a imaginé ce que ferait un ordinateur avant qu’il y ait des ordinateurs. Il a posé les bases de tout ce que nos appareils modernes font aujourd’hui. Le calcul, la mémoire, l’exécution de tâches complexes : tout ça vient de lui.
Alors, si vous avez un smartphone dans la poche ou que vous êtes en train d’écouter ce podcast sur Spotify, dites merci à Alan Turing. Sans lui, vous seriez probablement encore en train de calculer vos impôts avec un boulier.
Et ce que j’adore chez Alan Turing, c’est qu’il n’était pas juste un génie froid et distant. C’était un être humain, avec ses bizarreries. Par exemple, saviez-vous qu’il s’enchaînait littéralement à son bureau pour ne pas perdre ses clés ? Oui, enchaîné. Imaginez un gars au QI stratosphérique, coincé à son propre bureau parce qu’il a oublié où il avait mis la clé du cadenas.
Et puis, il y a son vélo. Quand la chaîne sautait, au lieu de la réparer normalement, il comptait les tours de pédale pour prédire exactement quand elle allait lâcher à nouveau. Le gars codait littéralement son vélo. Génie ? Oui. Mais disons qu’il avait aussi des idées… originales.
L’impact de Turing ne s’est pas limité à la guerre. Les idées qu’il a développées – sur l’intelligence artificielle, la cryptographie, et l’informatique – forment la base de tout ce qu’on fait aujourd’hui. Vous savez le CAPTCHA, ce petit test qui vous demande de prouver que vous n’êtes pas un robot ? Ça, c’est inspiré du ‘Test de Turing,’ une idée qu’il a développée pour définir ce qu’est une intelligence artificielle.
Turing ne s’est jamais contenté de résoudre des problèmes immédiats. Il pensait à l’avenir, à ce que les machines pourraient accomplir, à un monde où elles nous aideraient à faire des choses que nous pensions impossibles. Et il l’a fait. Mais derrière ces accomplissements gigantesques, il y avait aussi un homme, avec ses failles, ses luttes… et c’est là que son histoire devient à la fois fascinante et profondément tragique.
Alors voilà : Turing, le génie scientifique, l’homme qui a cassé Enigma et inventé l’ordinateur moderne. Mais que sait-on vraiment de l’homme derrière ces accomplissements ? C’est ce qu’on va découvrir maintenant.
L’homme : ses excentricités et ses luttes
Maintenant qu’on a vu tout ce qu’Alan Turing a accompli pour le monde, parlons de l’homme derrière ces exploits. Parce que, spoiler alert : ce n’était pas qu’un cerveau ambulant. C’était un être humain complexe, drôle, touchant, mais aussi tragiquement incompris. Un mélange d’excentricité, de timidité, et de génie pur qui le rend fascinant même en dehors de ses travaux.
Pour commencer, Alan Turing était ce qu’on pourrait appeler un esprit libre. Le genre de personne qui ne se souciait pas des conventions sociales ou des regards des autres. Par exemple, il était connu pour courir partout – littéralement. Il adorait la course à pied et se déplaçait souvent à pied ou en courant plutôt qu’en voiture. Une anecdote amusante raconte qu’il s’est présenté en compétition contre des coureurs de niveau olympique… et qu’il a terminé parmi les meilleurs. Donc, en plus d’être un génie des mathématiques, il aurait pu être un athlète d’élite. Franchement, certains ont vraiment toutes les cartes en main.
Et puis, il y avait son style vestimentaire. Alors que tout le monde à Bletchley Park portait des costumes ou au moins des vêtements formels, Turing, lui, arrivait parfois avec des tenues qui faisaient tiquer. Il portait par exemple un manteau complètement usé, qui, selon ses collègues, semblait sortir tout droit d’un grenier poussiéreux. Mais ce n’était pas par désinvolture : il n’accordait simplement aucune importance aux apparences. Ce qui comptait pour lui, c’était ce qu’on faisait, pas comment on le présentait.
Mais derrière ces traits excentriques se cache une réalité bien plus dure. Turing était quelqu’un d’isolé, souvent seul, et mal compris par son entourage. Son génie intimidait beaucoup de gens. On raconte qu’il était capable de résoudre des problèmes complexes dans sa tête en une fraction de seconde, ce qui pouvait mettre mal à l’aise ceux qui travaillaient avec lui.
Et ce sentiment d’isolement, il l’a ressenti très jeune. À 13 ans, il entre dans un internat prestigieux, le Sherborne School. Mais imaginez : un garçon introverti, passionné de mathématiques et de sciences dans une école où on valorisait avant tout le sport et la tradition. Il n’était clairement pas à sa place. Il trouvait son refuge dans les livres et ses propres pensées, ce qui renforçait encore plus son décalage avec les autres.
Mais l’épisode qui a vraiment marqué sa jeunesse, c’est sa rencontre avec Christopher Morcom. Christopher était un camarade de classe avec qui Turing s’était lié d’amitié – une amitié qui, pour lui, était bien plus que ça. Il est tombé profondément amoureux de Christopher, et leur relation, bien que platonique, a été l’une des plus importantes de sa vie.
Tragiquement, Christopher est mort très jeune, à seulement 18 ans, d’une tuberculose bovine contractée à cause d’un verre de lait contaminé. La perte de Christopher a bouleversé Turing. Ce n’était pas seulement son premier amour, mais aussi la première personne à vraiment comprendre son esprit, à partager sa passion pour les mathématiques et les sciences.
Après cette perte, Turing s’est plongé encore plus profondément dans son travail, utilisant les mathématiques et la science comme une sorte de refuge contre une douleur qu’il ne pouvait exprimer. Mais ce traumatisme a laissé des cicatrices : une partie de lui est restée enfermée dans ce chagrin pour le reste de sa vie.
Et puis, il y avait son homosexualité. Aujourd’hui, Alan Turing est vu comme un symbole pour les droits LGBTQIA+, mais à son époque, être gay était non seulement mal vu, mais aussi illégal. Pensez-y : dans les années 50, en Grande-Bretagne, l’homosexualité était considérée comme un crime passible de prison ou de traitements chimiques dégradants. Et malgré son génie, malgré ses contributions énormes à la nation, Turing n’a pas échappé à cette persécution.
En 1952, Turing est arrêté pour 'grossière indécence,' un terme qui, à l’époque, désignait simplement le fait d’être homosexuel. Au lieu de purger une peine de prison, il est condamné à une castration chimique, un traitement hormonal forcé qui visait à 'corriger' son orientation sexuelle. Ce traitement, en plus d’être humiliant, avait des effets secondaires terribles : il a affaibli son corps, affecté son mental, et l’a isolé encore plus socialement.
En 1954, deux ans après sa condamnation, Alan Turing est retrouvé mort chez lui, empoisonné au cyanure. Officiellement, c’est un suicide, même si certains aspects de sa mort restent flous. Ce qui est certain, c’est que la société l’a brisé. Imaginez : un homme qui avait sauvé des millions de vies, qui avait révolutionné la science, réduit à vivre dans la honte et le rejet à cause de son identité.
Et pourtant, même dans ses derniers jours, Turing a gardé une part de son excentricité. On raconte qu’il avait une fascination pour Blanche-Neige et qu’il aurait même recréé la scène où la méchante reine empoisonne une pomme. D’ailleurs, certains disent que la pomme retrouvée à côté de son lit était un clin d'œil à cette histoire. C’est peut-être une légende, mais elle illustre à quel point son esprit était unique, même dans la tragédie.
Donc, voilà l’homme derrière le génie : brillant, excentrique, mais aussi vulnérable dans un monde qui n’était pas prêt pour lui. Mais ce n’est pas là que son histoire s’arrête. Parce que même après sa mort, Alan Turing a laissé un héritage immense, une empreinte qui continue de façonner notre monde aujourd’hui. Et c’est ce qu’on va explorer dans le prochain segment.
L’héritage : pourquoi il continue de façonner notre monde
Après avoir exploré l’homme et le génie qu’était Alan Turing, il est temps de regarder vers l’avenir. Parce que, même s’il n’a pas eu la reconnaissance qu’il méritait de son vivant, son héritage est absolument colossal. Que ce soit dans la science, la technologie, ou même les droits humains, Turing a laissé une empreinte qui continue de grandir, presque 70 ans après sa mort.
On commence par une reconnaissance officielle… qui a mis, disons-le franchement, bien trop de temps à arriver. Ce n’est qu’en 2009, soit 55 ans après sa mort, que le Premier ministre britannique de l’époque, Gordon Brown, a présenté des excuses publiques au nom du gouvernement. Des excuses pour le traitement qu’il a subi en tant qu’homme gay. Mais ce n’était qu’un début.
Parce que bon, les excuses, c’est bien, mais en 2013, Turing a enfin reçu un pardon royal posthume. Ce pardon, c’est comme offrir une médaille à quelqu’un qui a déjà couru un marathon… sans jamais lui donner d’eau pendant la course. En d’autres termes, c’est symbolique, mais ça montre à quel point sa mémoire reste importante.
Et puis, en 2017, les choses ont été poussées encore plus loin avec la 'Loi Turing'. Cette loi a permis de pardonner des milliers de personnes condamnées pour homosexualité en Grande-Bretagne. En gros, le nom de Turing est devenu synonyme de justice et de réhabilitation, ce qui est une belle ironie pour quelqu’un qui, de son vivant, était considéré comme un criminel par la loi.
Mais au-delà de l’histoire, parlons de son véritable impact : la science. Si vous utilisez un ordinateur, un smartphone, ou même une machine à laver intelligente, vous bénéficiez des idées de Turing. Pourquoi ? Parce que tout ce que nous faisons aujourd’hui en informatique est basé sur des concepts qu’il a imaginés.
Vous savez ce moment où votre téléphone vous demande de prouver que vous êtes un humain, en cliquant sur des images de feux tricolores ou en déchiffrant des lettres bizarres ? Eh bien, ça s’appelle un CAPTCHA, et ça vient directement du Test de Turing. Ce test, qu’il a inventé dans les années 50, avait pour but de déterminer si une machine pouvait se faire passer pour un humain en répondant à des questions. Aujourd’hui, c’est une pierre angulaire de l’intelligence artificielle.
Et justement, l’intelligence artificielle, parlons-en. Turing n’a pas seulement rêvé d’ordinateurs capables de faire des calculs. Il a aussi imaginé des machines capables de penser, de résoudre des problèmes complexes, voire d’apprendre. Ses travaux sur la machine de Turing ont ouvert la voie à ce qu’on appelle aujourd’hui les algorithmes d’apprentissage automatique. En d’autres termes, sans lui, il n’y aurait pas de Siri, pas de ChatGPT, pas d’IA pour vous dire quoi regarder sur Netflix. Bon, ça veut dire qu’on aurait peut-être moins de séries à binge-watcher… mais est-ce qu’on veut vraiment vivre dans ce monde-là ?
Le Alan Turing Institute, fondé en 2015 à Londres, est aujourd’hui l’un des principaux centres de recherche en intelligence artificielle. Et c’est fascinant de voir comment ses idées continuent d’inspirer la recherche actuelle. Des scientifiques utilisent encore ses concepts pour développer des technologies qui vont de la médecine personnalisée à la cybersécurité.
Mais Turing n’est pas seulement un pionnier scientifique. Il est aussi devenu un symbole de lutte pour les droits LGBTQIA+. Son histoire, aussi tragique soit-elle, a permis de mettre en lumière les injustices systémiques contre les personnes homosexuelles, non seulement à son époque, mais aussi aujourd’hui.
Chaque année, pendant le mois des fiertés, son visage réapparaît dans les défilés et les manifestations. Et ce n’est pas un hasard si son nom est autant célébré : il incarne le combat contre la stigmatisation, l’injustice, et l’oubli. En fait, en 2021, Turing a même été choisi pour figurer sur le billet de 50 livres au Royaume-Uni. Un homme qui, autrefois, était traité comme un criminel, est aujourd’hui un symbole national. C’est une revanche posthume puissante, non ?
Enfin, il y a son impact dans la culture populaire. Turing est une figure qui inspire, et pas seulement dans les cercles académiques. Vous avez peut-être vu le film The Imitation Game avec Benedict Cumberbatch, qui raconte son histoire. Ce film a non seulement relancé l’intérêt pour sa vie, mais aussi montré au grand public à quel point son travail était essentiel.
Mais il n’y a pas que ça. Son influence se retrouve aussi dans les livres, les séries, et même les jeux vidéo. Dans Assassin’s Creed, par exemple, des énigmes sont directement inspirées des travaux de Turing. Et dans le domaine de la science-fiction, ses idées sur l’intelligence artificielle ont influencé des œuvres comme Blade Runner ou même Westworld. Bref, Turing est partout, même si on ne le voit pas directement.
Ce qui est fascinant avec Turing, c’est que son héritage ne s’arrête jamais. On le redécouvre constamment, à travers des innovations qui, parfois, semblent tout droit sorties de ses écrits. Il est la preuve que les idées peuvent transcender les époques, même si l’homme qui les a portées a été brisé par son temps.
Et au final, ce que Turing nous enseigne, c’est que le génie n’est pas toujours reconnu immédiatement. Mais quand il l’est, il change le monde. Alors, la prochaine fois que vous utilisez une IA ou que vous entendez parler d’un 'Test de Turing,' pensez à cet homme qui a tout donné pour un avenir qu’il ne pourrait jamais voir lui-même.
Voilà pourquoi Alan Turing est plus qu’un génie ou un martyr. Il est une inspiration. Dans un monde qui continue de bénéficier de ses idées, son histoire nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, la lumière finit toujours par percer. Merci, Alan Turing.
Conclusion
Et voilà, nous arrivons à la fin de cet épisode consacré à Alan Turing. Un homme dont l’impact est si colossal qu’il est difficile de tout condenser en une seule conversation, mais si on devait retenir quelque chose, ce serait ça : Turing n’était pas juste un génie. Il était un visionnaire, un combattant, et, d’une certaine façon, un martyr de son époque.
On a exploré trois grandes facettes de sa vie ; le génie scientifique, avec ses travaux sur Enigma, qui ont sauvé des millions de vies, et sa machine de Turing, qui a posé les bases de l’informatique moderne. Ensuite, l’homme derrière la légende, avec ses excentricités, ses luttes personnelles, et cette société qui l’a brisé au lieu de l’honorer. Enfin, son héritage immense, qui continue de façonner notre monde à travers la science, l’intelligence artificielle, et même les droits humains.
En fait, Alan Turing, c’est un rappel que parfois, les esprits les plus brillants ne sont pas ceux qui brillent le plus dans leur propre époque. Mais leurs idées, elles, finissent toujours par illuminer le futur.
Alors, pourquoi est-ce qu’on parle encore de lui aujourd’hui ? Parce que son histoire est bien plus qu’une série d’accomplissements techniques. Elle incarne des leçons importantes :
La première, c’est que la diversité des idées et des individus est essentielle. Turing pensait différemment, vivait différemment, et c’est précisément pour ça qu’il a changé le monde.
La deuxième, c’est que la reconnaissance, bien qu’elle puisse être tardive, finit toujours par arriver. Et sa réhabilitation montre qu’il est possible de corriger certaines erreurs historiques, même si c’est trop tard pour la personne concernée.
Et enfin, la dernière, c’est que nos luttes actuelles – qu’elles soient pour l’égalité, l’inclusion ou la science – reposent souvent sur des fondations posées par des gens comme lui. Alors, honorer Alan Turing, c’est aussi continuer son combat pour un monde plus juste et plus ouvert.
Et vous, qu’est-ce qui vous inspire le plus dans l’histoire de Turing ? Est-ce son rôle dans la science, son courage face à une société qui le rejetait, ou peut-être son héritage dans la culture populaire ? Dites-le-moi ! Vous pouvez m’envoyer vos réflexions sur les réseaux sociaux ou en commentaire directement sur le site de Cappuccino & Croissant. Je lis absolument tout, et j’adore échanger avec vous.
Et puisqu’on parle de rester connecté, c’est le moment de faire quelques petits rappels essentiels :
Sur les plateformes d’écoute : Si cet épisode vous a plu, pensez à laisser une note ou un avis. Sérieusement, ça prend 30 secondes, mais pour moi, ça fait toute la différence.
Sur les réseaux sociaux : Suivez Cappuccino & Croissant sur Instagram, Twitter et TikTok.
Sur le site internet : Retrouvez la version écrite complète de cet épisode – oui, tout ce que je viens de dire, avec encore plus de détails – sur le blog du site Cappuccino & Croissant. Parfait si vous voulez approfondir ou partager l’histoire de Turing.
Dans la boutique en ligne : Et enfin, la nouveauté du mois : la boutique officielle de Cappuccino & Croissant. Vous y trouverez des goodies exclusifs qui célèbrent l’esprit du podcast, comme des mugs 'Brain Fuel' ou des tote bags 'Sarcasme et Caféïne'. Allez jeter un œil, et dites-moi ce que vous en pensez !
Pour finir, je veux juste vous remercier. Merci de m’avoir accompagné pour cet épisode, merci de faire partie de cette aventure, et surtout, merci d’être curieux. Parce que c’est grâce à des gens comme vous, qui cherchent à comprendre, que des histoires comme celle de Turing continuent de vivre et d’inspirer.
Alors, prenez soin de vous, restez curieux, et on se retrouve très bientôt pour un prochain épisode de Cappuccino & Croissant. D’ici là, rappelez-vous : parfois, penser différemment, c’est la clé pour changer le monde. Allez, Salut !
Comentarios